Il y a 20 ans jour pour jour, une tribune du stade Armand-Cesari s’effondrait à Furiani avant le match SC Bastia-OM : 18 morts, 2357 blessés.
Une tribune construite à la va-vite pour accueillir le maximum de spectateurs possible. Des règles élémentaires de sécurité bafouées. Il y a vingt ans jour pour jour, le stade Armand-Cesari, à Furiani, basculait dans l’horreur à dix minutes du coup d’envoi de la demi-finale de coupe de France de football SC Bastia – OM.
18 morts, 2357 blessés : le sport français écrivait la page la plus sombre de son histoire. Parmi les victimes, des journalistes, animateurs et techniciens radio : Pierre-Jean Guidicelli et Michel Vivarelli (Radio Corse Frequenza Mora), Michel Mottier (France Inter) et Jean-Baptiste Dumas (RTL), disparu deux ans plus tard.
La presse a payé un très lourd tribut le 5 mai 1992. Perchés au dernier rang de la tribune, adossés au vide, assis les uns à côté des autres derrière une modeste planche de bois faisant office de pupitre, les journalistes ont été très durement touchés. Le plus grièvement blessé, Jean Ferrara, grand reporter alors en charge de l’actualité olympienne pour Le Soir, n’a jamais pu reprendre son activité professionnelle.
« 20 ans déjà et pour beaucoup d’entre nous c’était hier »
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