Les autorités judiciaires ont tenu à répondre à la version qui a été présentée de la tentative d’interpellation dans la soirée de samedi dernier à Migliacciaru au cours de laquelle, indiquent-elles, « des coups de feu ont été tirés par un homme en direction d’un véhicule où se trouvaient trois membres du GIGN ».
L’homme, suspecté d’être à l’origine de ces tirs est, depuis, en fuite. Une enquête de flagrance pour « tentative d’homicide sur dépositaires de l’autorité publique» a été ouverte et l’individu est activement recherché.
L’opération de samedi soir s’inscrivait dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction du palais de justice de Bastia en charge d’une information judiciaire pour « association de malfaiteurs» dont le fil conducteur est l’exploitation de machines à sous.
Ce sont les gendarmes de l’antenne de Haute-Corse de la section de recherches qui sont en charge de cette enquête. Samedi, ils ont procédé à l’interpellation de trois hommes (qui ont, depuis, été mis en examen et écroués) et avaient prévu d’en arrêter un quatrième. Épisode qui a donc donné lieu à ces coups de feu.
Les mouvements Corsica Libera et Inseme per a Corsica ont dénoncé ces conditions d’interpellation affirmant notamment que les gendarmes étaient « encagoulés et ne portaient pas de brassards d’identification.»
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