Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle, fera le déplacement en Corse d’ici une quinzaine de jours. Sa visite n’est pas un hasard, dans un contexte économique global et local, dont les effets pervers n’ont échappé à personne. Car, si le cadre européen est préoccupant, l’activité économique qui marque le pas dans l’île apparaît, là aussi, comme un sujet d’inquiétude. Méritant, tout au moins, qu’on lui porte une attention soutenue. C’est ce qu’entendent faire les services de l’État. Notamment en misant sur l’apprentissage qui offre des débouchés, pour l’heure, encore trop peu prisés. Cela, malgré une augmentation considérable du nombre de places entre 2005 et 2011, passant de 1 300 à 2 400. « Sur ces 2 400 places au niveau régional, 1 000 sont vacantes,a relevé le préfet de Corse, Patrick Strzoda. Tout simplement, parce qu’elles n’ont pas trouvé preneur, ce qui est dommage. Et ce ne sont pas les formations qui sont en cause. Plutôt le fait que nombre d’employeurs n’ont pas connaissance des avantages inhérents à la formation en alternance. Par exemple, l’exonération des charges sociales patronales pendant un an ».
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