“Compagnons et compagnes, tout d’abord, nous vous remercions pour la solidarité que vous nous avez envoyée et celle que vous continuerez à nous envoyer pour notre cause. Bien, compañer@s par cette lettre nous vous racontons notre action de grève de la faim, jeûne et piquet de protestation que nous avons entrepris le 29 septembre. Il a pour but d’exiger justice et notre liberté que le mauvais système nous a volé en nous emprisonnant et dont nous et nos familles souffrons”. Par conséquent nous ne lèverons ni la grève, ni le piquet de protestation tant que nous ne verrons pas le fruit de notre action. Prisonniers et prisonnières en grève de la faim, pénal nº5 de San Cristóbal de las Casas Chiapas
Nous ne lèverons pas la grève !Communiqué du Groupe de Travail Nous ne sommes pas Tous et Toutes là et du RvsR Chiapas San Cristóbal de Las Casas Chiapas, le 8 octobre 2011
Ce matin, les compagnons et compagnes, familles des prisonnier-e-s déclarés en grève de la faim et en jeûne depuis le 29 septembre dernier, ont installé un piquet de protestation sur la place de la cathédrale à San Cristóbal de Las Casas. Les compagnons et compagnes reprennent la demande de leurs proches prisonnier-e-s et se déclarent en piquet de protestation indéfini jusqu’à ce que les détenus soient libérés. Depuis le Groupe de Travail Nous Ne sommes pas Tous et Toutes là et le Réseau Contre la Répression et pour la Solidarité Chiapas, nous nous solidarisons avec cette action juste entamée par les familles. Les familles des prisonnier-e-s sont aussi victimes de ce système judiciaire à caractère punitif qui, non seulement punit la personne qui est privée de liberté, mais aussi punit et touche l’économie familiale et en cela, sa survie. Par ailleurs, les politiques de dispersion dessinées depuis les instances gouvernementales, tentent d’éloigner les détenus de leurs proches et de leur environnement politique. Ceci pour aboutir à ce que les personnes privées de liberté subissent un processus de dépersonnalisation, en effaçant toute identité et tout lien social que les relie à leur passé. Les familles entament cette action pour la liberté immédiate et inconditionnelle de leurs proches qui ont été injustement emprisonnés, pour lesquels des délits ont été préfabriqués et dont les droits fondamentaux ont été transgressés. Pour tout ceci, nous appelons les individus, les collectifs, les communautés et les organisations qui marchent en-bas et à gauche,à se solidariser activement avec la grève de la faim et avec le piquet de protestation mit en place par les familles des détenus. Il est urgent aussi d’assurer des collectes de nourriture pour soutenir ce piquet, et la présence constante de camarades afin de montrer aux familles des détenus notre appui et mettre ainsi la pression sur les autorités gouvernementales. Nous exigeons la liberté immédiate de toutes et tous nos compagnons qui se sont déclarés en grève de la faim et en jeûne depuis le 29 septembre, ainsi que la liberté des deux compagnons qui se sont joints à cette grève avec les mêmes demandes, le 3 octobre dernier.
Prisonnier-e-s politiques liberté!!!
S’ils nous touchent un, ils nous touchent tous !
Vive l’Autre Campagne !!!
Groupe de Travail Nous ne sommes pas Tous et Toutes là Réseau Contre la Répression et pour la Solidarité, Chiapas
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