Gilles Simeoni a longuement hésité lorsqu’il a reçu la citation à comparaître du TGI d’Ajaccio. Assigné en diffamation par le commissaire Frédéric Veaux (ancien directeur de la division nationale antiterroriste de la PJ), il a d’abord réagi en avocat. En constatant que la citation était entachée de nullité. Mais l’homme politique et public n’entend pas se dérober. Comme l’expliquait hier son avocat, le bâtonnier Antoine Sollacaro, lors d’une conférence de presse. Tout commence le 23 juin dernier. A la tribune de l’assemblée de Corse, Gilles Simeoni revient sur le verdict du procès Colonna.
Et affirme haut et fort que plusieurs policiers ont menti sous serment. Les personnes mises en cause ce jour-là avaient trois mois pour intenter un procès en diffamation. Ce qui menait jusqu’au 24 septembre. Le 19, Gilles Simeoni recevait une citation à comparaître pour l’audience du 7 octobre. Et c’est là que les choses se compliquent. « L’article 54 de la loi du 29 juillet 1881 sur la diffamation prévoit de respecter un délai de 20 jours au moins entre la date de délivrance de la citation et le jour de l’audience de consignation », rappelle Me Antoine Sollacaro. Il poursuit, implacable : « Ce délai n’a pas été respecté puisqu’entre le 19 septembre et le 7 octobre, il n’y a que 18 jours. La citation est donc nulle. »
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