(…) Cette maison à Cala Longa, entourée d’un vaste terrain arboré, avait été offerte par donation en 2010 aux deux filles du couple Dubois. « Les deux craignent maintenant de revenir sur les lieux de leur jeunesse. Ma femme, elle, garde des séquelles psychologiques importantes… Je vais devoir imaginer dans le même espace quelque chose qui soit différent pour qu’elles oublient le passé… Et je me sens fatigué ».
Mais la fatigue est mêlée de colère et d’un profond sentiment d’injustice. Alors Henri-Jacques Dubois échafaude des théories, lance des accusations. « Je sais qui est derrière tout ça. À travers moi, c’est l’association ABCDE qu’on a voulu avertir, pour son action contre certains permis de construire. J’ai servi de fusible ! », assure-t-il. Et de préciser : « Ma femme est une adhérente de l’association et nous sommes amis avec sa présidente ». De quoi motiver cet « acte de fous » injustifié ? Aux enquêteurs de faire leur travail.
Il affirme également avoir fait l’objet de menaces, il y a une vingtaine de jours. « Quatre hommes ont pénétré dans ma propriété. Quand je me suis approché, ils m’ont demandé si je comprenais le français, avant de se précipiter dans leur voiture. J’ai pris ça pour une menace ! ». Ancien de la guerre d’Algérie, Henri-Jaques Dubois a connu la guerre et dit n’avoir « peur de personne ». Dans cet élan de colère, il semble vouloir conjurer le mal qui a dévasté sa famille, son bonheur… et sa confiance.
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