(…)Tout en émettant des réserves, « parce que nous ne sommes pas d’accord sur tout », les élus nationalistes de Corsica Libera et Femu à Corsica ont adopté le texte, une sorte de pari de la confiance.
« Nos positions se sont considérablement rapprochées », note Jean-Guy Talamoni pour qui le concept de citoyenneté corse n’a aucun relent xénophobe : « D’ailleurs, on ne nous fait plus de procès en sorcellerie ». Jean-Felix Benedetti, qui défend l’idée d’une économie de substitution recentrée sur les besoins des Corses, confirme qu’il ne s’agit pas là d’un cheval de Troie de l’indépendance.
Vissant sa casquette de prof, diaporama à l’appui, Michel Castellani démontre que chaque jour en Corse, 23 personnes s’installent contre 9 départs. À ce rythme, d’ici 2020, on aura enregistré 84 000 nouvelles arrivées : « Le problème est politique. Je suis pour une Corse généreuse, qui accueille, qui intègre, mais aussi pour une Corse qui ne perde pas son âme ». Gilles Simeoni voit dans le statut de résident « une réponse pertinente » alors que Jean-Christophe Angelini, qui milite pour une « vision globale » du problème foncier, annonce un amendement pour que le futur Établissement public ne soit pas national mais territorial. Enfin, Fabienne Giovannini sera rassurée par Paul Giacobbi dans son vœu que la politique foncière de la CTC soit « padduco-compatible ».(…)
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