L’ancien nationaliste corse Charles Pieri, interpellé dimanche en Corse-du-Sud, a été réincarcéré hier à la maison d’arrêt de La Santé à Paris en raison de la révocation de son régime de libération conditionnelle, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires. Le juge d’application des peines a annulé la libération conditionnelle de M. Pieri.
Il devra effectuer huit mois de prison, période correspondant au reliquat de sa peine. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après l’interpellation de M. Pieri dans une maison de San-Gavino-di-Carbini (Corse-du-Sud), qui n’est pas la sienne.
Deux armes de poings et des munitions ont été trouvées dans cette habitation où il se cachait. M. Pieri a obtenu une libération conditionnelle en juillet 2009. Il ne respectait plus depuis mars 2011 les modalités de son contrôle judiciaire. Il avait interdiction de se rendre en Corse. Il était installé sur la Côte d’Azur et travaillait dans une boulangerie niçoise.
Son avocat, Me Eric Barbolosi, assure que la procédure ouverte après l’interpellation de son client n’a aucun lien avec des faits à caractère terroriste. En novembre 2005, l’ancien patron du FLNC-UC avait été condamné en appel à huit ans de prison pour abus de biens sociaux, extorsion de fonds, financement de terrorisme et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il était en détention depuis décembre 2003. (source afp)
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :
Comments are closed.