Hier matin la salle d’audience du tribunal d’Ajaccio était comble. Quatre syndicalistes du STC étaient assignés en référé dans le but de lever l’occupation des locaux de l’ARS (qui dure désormais depuis un mois).
La direction de l’ARS, par la voix de Me Anne-Marie Leandri, demandait que Jean Brignole, secrétaire général, Tony Pruneta, secrétaire du secteur santé, Pierre Laffin et André Ferrandi soient condamnés à libérer les lieux sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard.
Evoquant « des moyens de pressions inadmissibles », l’avocate rappelait que « les 90 agents de l’ARS sont dans l’impossibilité de travailler depuis le 10 mai. » Au nom de la direction, elle exigeait que soit mis fin « au trouble illicite », y compris par le biais d’une expulsion…
Pour la défense des syndicalistes, Me Marylène Camilli-Bucquet offrait une autre vision de la situation. « On n’est pas dans la voie de faits, mais dans la négociation syndicale », a-t-elle plaidé. De manière subsidiaire, elle a rappelé que deux des hommes assignés (Pierre Laffin et André Ferrandi) n’ont pas de mandats de dirigeants syndicaux et qu’il n’ont pas à être compris dans l’assignation. Elle a également demandé que la juge des référés « ne fasse pas une interprétation sévère de la loi… »
source et suite de l’article :
http://www.corsematin.com/article/social/condamnation-du-stc-en-refere-et-multiplication-des-contacts-syndicaux
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