STC, CGT, FO Bastia, SNCH, décident par conférence de presse, de clarifier leurs positions, et définir ensemble un cadre de revendications et de lutte.
Cet élément nouveau, qui a pour socle la cohésion qu’est en droit d’attendre la population et les salariés de leurs organisations syndicales, permet de démentir de manière absolue, ceux qui espéraient que les différences entre nos structures soient insurmontables. Ceux-ci doivent revoir leur copie !
Ensemble aujourd’hui d’une même voix, nous voulons affirmer que ce qui nous rassemble est nettement plus fort que ce qui aurait pu à un moment donné ou à un autre, nous diviser.
Hormis le Sieur Blais, qui en grand commis de l’Etat le petit doigt sur la couture du pantalon, reste hermétique à la voix de la Corse, et à celle de ses différentes composantes.
Les organisations syndicales que nous sommes, considèrent de leur devoir, sur ce sujet d’ordre sociétal, d’intervenir et de défendre l’intérêt collectif de la Corse.
Armés de notre détermination et forts de notre légitimité, nous exigeons de la part de l’Etat l’ouverture de réelles négociations, dignes de ce que nous sommes en droit d’attendre dans une démocratie moderne.
Cela passe bien entendu, par l’arrêt de toute poursuite à l’endroit des syndicalistes et de leurs organisations. Il n’est pas nécessaire de préciser que ceci est un préalable à toute solution négociée et apaisée.
Afin de ne pas permettre à ce gouvernement de pouvoir se retrancher sur des prétextes fallacieux, qui consisterait à dire qu’il a déjà fait un effort de 14 millions d’euros, ainsi qu’une évolution significative du taux correcteur, nous voulons pour l’un rectifier l’ampleur de l’engagement financier, et pour l’autre la faiblesse de la reconnaissance des spécificités de la Corse.
En tant que syndicalistes éclairés nous ne sommes pas jusqu’au boutistes, et en l’absence de projets viables pour la Corse, issus de l’ARS actuelle, nous proposons ce cadre de négociations, qui est le socle de l’action commune, auquel chacun apportera sa contribution :
Sur le taux correcteur, tous les experts évoluant en Corse s’accordent pour reconnaître le minimalisme forcené, dont a fait preuve le directeur général de l’ARS, afin de limiter à un seul pourcent l’augmentation du coefficient géographique.
Sur l’aspect financier, seuls 2,3 des 14,1 millions d’euros annoncés, correspondent à des financements nouveaux. L’engagement proposé par le directeur général de l’ARS est à ce titre erroné à hauteur de 70%. On n’enrichit pas une Région avec ses propres fonds, ou avec les dettes que l’on a envers elle !
1- Le coefficient géographique
2- La dotation annuelle de focntionnement (DAF)
3- Coopération entre établissements de Santé
4- L’hôpital neuf à Ajaccio
5- Les retards structurels
6- L’Ecole Régionale de Santé
7- L’accueil de nos anciens
8- Les personnels hospitaliers
9- Les missions d’intérêt général
10- La protection du patrimoine hospitalir corse
11- La pérénnité des établissements existants
12- Les établissements sous CREF
13- La santé publique
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