C’est en Corse, en 1977, que Georges Marchais a prononcé cette phrase culte, qui signe la fin de ses vacances en famille et surtout la rupture du Programme commun. Les derniers témoins insulaires se souviennent… Un léger libecciu souffle sur la plaine orientale. En cette chaude soirée du 28 juillet 1977, Georges et Liliane Marchais prennent le pastis avant de souper dans la villa qu’ils ont louée dans la plaine, entre Bastia et Porto-Vecchio.
L’après- midi, le secrétaire général du Parti communiste a échangé quelques balles de ping-pong avec son fils, Olivier. A moins qu’il n’ait écaillé le poisson avant de descendre à la plage, ses autres occupations favorites. Voilà quelques années que les Marchais passent leurs étés en Corse. A l’époque, la destination n’est pas encore à la mode, mais eux trouvent à l’île de Beauté plusieurs avantages. C’est plus chaud, plus riant et plus familial que l’hôtel Loujny, au bord de la mer Noire : ici, pas de gym obligatoire sur la plage.
L’époque est d’ailleurs à l’eurocommunisme et à la prise de distances avec le grand frère soviétique. Ancien correspondant de « l’Huma » à Moscou, Jean Kanapa, l’un des cinq négociateurs communistes chargés depuis la fin mai 1977 de réactualiser le Programme commun avant les législatives de 1978, recommande lui- même cette « ligne ».
Source et suite de l’article : http://info.club-corsica.com/soc_141_005.html
Comments are closed.