Charcuterie corse – Une exigence de qualité et de transparence

UnitaInfurmazione 7 June 2011 Comments Off on Charcuterie corse – Une exigence de qualité et de transparence

Dans le cochon tout est bon, surtout « s’il est de chez nous » et « travaillé comme chez nous ». C’est l’avis exprimé par les consommateurs insulaires.

L’AREP (Association régionale des éleveurs de porcs) est bien connue dans le milieu agricole. Depuis quatre ans, elle organise, à Frasseto, « A Fiera di i purcaghji ». Cet événement représente un rendez-vous professionnel, commercial, festif et convivial associant les producteurs, les institutionnels et les consommateurs, et apparaît aussi comme une vitrine des savoir-faire traditionnels de l’élevage porcin et de la production de charcuterie. L’AREP est aussi à l’initiative d’un combat difficile : dans le milieu opaque de la filière porcine et de la « charcuterie corse », elle agit pour l’instauration d’un Label Rouge et une organisation des producteurs. C’est d’ailleurs dans le cadre de ce combat qu’elle a commandé une enquête auprès des consommateurs de viande porcine et de charcuterie, portant sur leurs comportements et leurs attentes. L’enquête a été conduite dans les règles de l’art. Axée sur un panel de 400 personnes, (résidant pour la plupart en Corse), elle a été réalisée au moyen d’un questionnaire. Les résultats indiquent clairement un faible engouement pour la grande distribution et une demande forte d’identité, de qualité et de traçabilité des produits.

Une envie d’y voir clair

Concernant la consommation de « charcuterie corse » (salame, coppa, prisuttu, figatellu, lonzu), il ressort qu’aucun de ces produits n’était vraiment pas plus prisé que d’autres. En revanche – on s’en doutait un peu d’ailleurs – il a été observé que leur consommation restait très saisonnière. Il a aussi été constaté que 38 % des consommateurs appréciaient particulièrement l’achat de « charcuterie corse » aux producteurs, qu’un quart d’entre eux le faisaient sur les marchés, que 14 % accordaient leur confiance à leur charcutier et que seulement 8 % s’approvisionnaient dans les grandes ou moyennes surfaces.

Source et suite de l’article http://www.jdcorse.fr/JDC/article.php?article=1824

 

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