Un an avant les prochaines municipales, l’ancien leader de l’ANC dresse un constat de la mouvance nationaliste à Ajaccio qu’il souhaite unie pour ces élections. Sans écarter des personnalités d’ouverture.
Que représentent les nationalistes aujourd’hui à Ajaccio ?
Je veux me fier aux chiffres. En 2008, les nationalistes qui présentaient deux listes séparées sont arrivés 3e en rassemblant 3 344 voix au 1er tour, sans compter une partie des suffrages récupérés par la liste sociale de Jackie Rossi, composée elle aussi de certaines nationalistes. Pour les territoriales de 2010, les deux listes du mouvement national ont totalisé 4 950 voix, se classant en tête sur la ville devant la gauche et la droite. C’est évident, la famille nationaliste a une carte à jouer à Ajaccio et c’est maintenant que l’échéance de 2014 doit se préparer.
Les territoriales ne sont pas les municipales. Les nationalistes n’ont jamais réussi à ébranler la Maison carrée. Pourquoi cela changerait aujourd’hui ?
En réalisant l’union ! Il faut que les électeurs des deux bords poussent leurs représentants respectifs à établir une stratégie commune. Les nationalistes doivent marcher unis pour les municipales de 2014 en ouvrant la liste à d’autres personnalités d’ouverture de droite et de gauche. Il s’agit ni plus ni moins d’arriver en tête au premier tour.
Contrairement à Bastia ou Porto-Vecchio, le rassemblement ajaccien entre Femu a Corsica et Corsica Libera semble plus difficile. Vous-même vous étiez sur une liste “dissidente”, celle de Jackie Rossi, en 2008…
Il est vrai que les conditions n’étaient pas rassemblées à l’époque pour une telle union, nous nous sommes épuisés. Après les municipales, j’ai activement participé à la construction de Corsica Libera. Et la dynamique a changé de camp ! Aujourd’hui nous en bénéficions pour proposer une alternative crédible à la gauche en place à Ajaccio.
Gilles Simeoni à Bastia, Jean-Christophe Angelini à Porto-Vecchio. Aux dernières municipales à Ajaccio, Thierry Casanova et Lucien Felli ont fait pâle figure. Ne manque-t-il pas un leader ?
Je le répète, le plus important est de faire l’union. Il ne faut pas oublier que les meilleurs scores enregistrés par la famille nationaliste lors des dernières élections ont été réalisés dans le sud de l’île. Cela sera le cas à Ajaccio en 2014. À condition que les nationalistes abordent les prochaines municipales dans les meilleures dispositions. Si le bon sens l’emporte, il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. […] Retrouvez la suite de cette interview dans l’édition de Corse-Matin du 30 janvier
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