“L’omerta” c’est uniquement dans le sens que la “coloniale” veut qu’elle se pratique : en ne remettant pas en cause son administration Républicaine. Par contre quand l’Etat Colonial demande aux corses de parler, et de collaborer avec l’administration pour mettre en cause d’autres corses… “L’omertà” est dénoncée…
Mais dès qu’un corse veut se plaindre de l’administration “coloniale”, là il devrait se taire afin de respecter “l’omertà pénitentiaire”.
Thierry Gonzalez, prisonnier politique incarcéré à Borgu, avait assumé son témoignage dans l’article d’Isabelle Luccioni de Corse Matin, en déclarant notamment « Surtout vous mettez mon nom. Il ne faut surtout pas qu’ils puissent dire que vous avez inventé… ». Article où il dénonçait au nom de ses camarades et de lui même les conditions de détention et les pressions du directeur et d’un gradé.
Pour l’administration, suite à sa récente demande de permission, la réponse est claire : “Mr Gonzalez a bénéficié d’une permission de sortie limitée au regard de son comportement en détention (NDLR : là ils parlent de la dernière permission du mois de novembre pour la Toussaint et de sa grève des cantines et des parloirs). Lors de cette permission Mr Gonzalez, au lieu de se consacrer au maintien des liens familiaux, a donné une interview à une journaliste d’un quotidien local pour dénoncer les conditions de détention au cd de borgo. Dans l attente d’un meilleur comportement de Mr Gonzalez, il convient de rejeter sa demande de permission”
Thierry a fait appel de ce rejet, nous verrons bien la réponse que l’administration lui apportera.
Il est fort à espérer qu’en cette période de noël, l’administration fera preuve de bon sens.
Après les l’insalubrité des Baumettes, il serait dommageable de parler de “torture blanche” à Borgu… non ?
Anthony Simonpoli
pour info NATALE PER I PATRIOTTI AIACCIU LE 15 décembre
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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