Après la stupeur qui suivit l’annonce de l’assassinat du bâtonnier Antoine Sollacaro, les réactions ont commencé d’arriver à la rédaction.
Associant dans un même message les deux assassinats du jour (celui d’Antoine Sollacaro et celui de Jean-Dominique Allegrini-Simonetti) Manuel Valls assure “les habitants de la Corse” que “le combat pour leur sécurité est mené avec la plus grande résolution”. Concernant plus spécifiquement Me Antoine Sollacaro, le ministre de l’Intérieur déclare : “Quand la robe de l’avocat est attaquée, c’est un des symboles de l’Etat de droit qui est mis en cause”.
Symbole aussi pour le Parti socialiste de Corse-du-Sud qui se déclare “atterré par le niveau de barbarie qui ne cesse de croître et d’endeuiller la Corse et frappe aujourd’hui, en la personne de Me Antoine Sollacaro, un des symboles qui font que nous vivons encore dans une société évoluée.
Plus personnelle la réaction du club de Ligue 1 de la ville. L’ACA rappelle notamment “Antoine était l’avocat du club, il était un supporter, mais il était surtout un ami”. “Comment expliquer une telle ignominie?” s’interrogent les dirigeants du club sportif qui estiment que “Nous avons dépassé les limites de la folie”.
Une analyse identique de la part du maire d’Ajaccio, Simon Renucci qui considère qui indique que “malheureusement, un nouveau palier a été franchi”. “Cette voix qui plaida dans de nombreux prétoires pour défendre la présomption d’innocence et l’équité s’est tue à jamais” déplore le maire d’Ajaccio qui appelle à refuser la fatalité et à un “rassemblement silencieux pour la paix”.
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