Georges Benedetti, ancien député-maire de Bagnols-sur-Cèze, ancien président du conseil général du Gard et ancien sénateur représentant le même département réagit aux critiques formulées par Edmond Simeoni à l’encontre de Claude Bartoloni. Voici le texte de sa réaction avec un décalage nécessaire sans doute à la réflexion.
« Lors de son voyage en Corse, en août dernier, Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, avait été violemment critiqué par Edmond Simeoni, celui-ci lui reprochant d’avoir déclaré que « la Corse n’a pas besoin d’un nouveau statut et qu’elle devra s’inscrire dans le programme de la prochaine phase de décentralisation prévue par le Gouvernement. » Simeoni précisait que « M. Bartolone affirme le contraire de ce que pense l’immense majorité de la société corse. Agit-il seul, comme un homme superficiel et imprudent, comme un colonialiste inamendable ? » Il est difficile de laisser ces propos sans réponse. Pour ma part, en tant qu’ancien député et ancien sénateur socialiste et Corse d’origine, actuellement militant du parti socialiste de la Haute-Corse, j’affirme que M. Simeoni se trompe lourdement quand il déclare que la majorité des Corses serait favorable à un nouveau statut.
Comment ne pas être surpris par le ton comminatoire qui menace : « Si l’Etat refuse, s’il suit le chemin de dénégation historique qui condamne la Corse à la mort, des cohortes intransigeantes se lèveront face à lui. »
Nous voilà donc prévenus : ou bien l’Etat Français s’aligne sur les positions nationalistes ou bien le peuple corse sera à nouveau soumis à l’intransigeance et à la violence.
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