#Corse – Commémoration – Annonce et historique – Le 6 juin 1808 : Arrestations et déportations à Isulacciu di Fium’orbu

UnitaInfurmazione 2 June 2012 Comments Off on #Corse – Commémoration – Annonce et historique – Le 6 juin 1808 : Arrestations et déportations à Isulacciu di Fium’orbu

Le 2 juin 2012 : (11:45 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Près de quarante ans après Ponte Novu, la situation dans le Fium’orbu comme sur l’ensemble de la Corse est loin d’être pacifiée, la révolte se poursuit et la répression est terrible.

France Bleu Frequenza Storia
En direct, dimanche 3 juin 2012 de 13 à 14 heures
Emission spéciale déportations du Fiumorbu 1808
Animateur : Jean-Paul Luciani
Avec Jacques Denis, historien et Jean-François Vinciguerra, vice-président de l’association Mimoria di U Fiumorbu

La Corse est alors sous régime napoléonien, en 1801 l’île est hors constitution, préfets et chefs militaires obéissent au conseiller d’etat Miot investi de pouvoirs sans limites. Le général Morand est également nommé cette année la, Bonaparte pense trouver en lui l’homme fort dont Miot à besoin pour mener sa mission. Avec le commandant militaire Morand et l’administrateur extraordinaire Miot ,c’est un régime de terreur qui s’installe en Corse.

Après le départ de Miot en octobre 1802 un arrêté du 12 janvier 1803 règle les attributions du général Morand commandant de la 23ème division militaire, et lui donne tous les pouvoirs juridictionnels. Les tribunaux criminels supprimés, la censure instaurée, c’est une véritable juridiction d’exception qui se met en place. Les jugements sont sans recours et punissent indifféremment de la peine de mort les assassinats et les crimes de la pensée. Une expression populaire qualifie cette justice arbitraire de « ghjustizia morandina ».

Les troupes de ligne, les corps de gendarmerie et les colonnes mobiles appelées aussi colonnes infernales, parcourent le pays et se livrent à des expéditions punitives et commettent diverses exactions (maisons incendiées, exécutions sommaires, tortures).Les villages traversés par les colonnes infernales avaient également obligation de les nourrir.

Un réseau d’indicateurs est également mis en place par Morand qui se comporte en véritable despote. Sous l’ordre de Napoléon, Morand créa trois bataillons de corses pour occuper des garnisons dans divers postes de l’île. Le Fium’orbu possédait deux compagnies, une troisième lui fût attribuée. On y comptait un certains nombre d’officiers et certains habitants percevaient un solde comme militaire et pouvaient en même temps vaquer à leurs occupations.

Morand voulait certainement ainsi acheter la paix et la tranquillité en distribuant quelques menus avantages. Cela lui permettait également d’avoir sous sa main des hommes et pouvoir ainsi s’appuyer sur un petit pouvoir local dans une région insoumise et en constante rébellion contre la présence française.

Les postes attribués auraient été source de querelles, il y a la révocation du juge de paix Martinetti, remplacé par charles jean Laurelli ancien podestat d’Isulacciu di Fium’orbu et la nomination de thomas Sabini ami de Morand au grade de chef de bataillon. Le juge Martinetti mourut par la suite de chagrin.

Morand ayant eu vent de ses différends, envoie pour s’informer un important détachement de gendarmes commandé par l’officier Emily. Cette présence provoqua une vive tension au sein de la population et dans la nuit du 21 au 22 mai 1808 des Isulaccesi attaquent l’ancien couvent de Prunelli di Fium’orbu ou les gendarmes etaient casernés. L’assaut fut donné au nom de don jules Marinetti , fils du défunt juge révoqué, et frère d’un capitaine du canton et ami de Sabini.

Le lendemain don jules Martinetti se rend à Prunelli en compagnie de Sabini pour démontrer qu’il n’est pour rien dans l’attaque de la gendarmerie. Le capitaine Emily le fait alors arrêter sur le champs, Sabini demande sa libération, elle lui sera accordée et Martinetti aussitôt relâché s’empresse de gagner le maquis.

Le capitaine Emily transmet un rapport à Morand, celui ci ordonne au commandant Bonelli de se rendre à Vivariu avec ses soldats, environ 400 hommes. Sabini, le juge Laurelli et le maire d’Isulacciu Valentini y sont convoqués, Morand paraît résolu à sévir. Dès leur arrivée en compagnie d’une trentaine d’hommes armés, ils sont entourés par les soldats de Bonelli. Les hommes de Sabini prenant position prêt à faire feu, celui ci ordonna qu’ils baissent leurs armes et s’écria « obéissez et la justice de notre cause sera reconnue ». Il se rendit et fut incarcéré à Corti

Morand demanda au juge Laurelli de lui livrer Martinetti et ses complices, il rejoignit alors le Fium’orbu en compagnie du commandant Bonelli. Le maire Valentini conscient de la gravité conseilla aux hommes qui avaient attaqués les gendarmes de prendre le maquis.

Morand arrive au village ou l’on consentit à lui nommer les hommes qui avaient fait le coup, sachant qu’ils ne seraient pas présents à l’appel. Ce 6 juin 1808, sous l’ordre du général, les hommes sont rassemblés dans l’église paroissiale. Un vieillard impressionné par l’appareil militaire déployé aux alentours et à l’intérieur s’exclama « faut il que vos pêchés aient atteint, vraiment leur comble pour que vous vous livriez ainsi à la répression ».L’appel commence et on dirige les gens deux par deux, vers la porte latérale. A leur sortie ils sont arrêtés, et à la fin de la séance ce sont au total 167 personnes de 15 à 80 ans qui se trouvent prisonnières et transportées dans les cachots de Corti dont le juge Laurelli et le maire Valentini .

Morand réunit une commission militaire qui juge thomas Sabini commandant militaire du Fium’orbu. Il est condamné à mort pour trahison et sera fusillé. Les 167 prisonniers sont transférés de Corti à Bastia et le 4 août 1808 une nouvelle commission militaire en condamne 17 à mort dont 8 contumaces. Les 9 présents sont exécutés sur la place de la citadelle: Simon Brandu Colombani, Ghjiseppu Antone Alessandrini ,Petru Santu Alessandrini, Anghjulu Michele Micaelli, Antone Filippu Micaelli, Carlu Filippu Manfredi, Paulu Santu Leandri, Ghjuvan’Stefanu Pietri et le juge Carlu Ghjuvanni Laurelli. Les 8 contumaces sont: Don Ghjuliu Martinetti, Paulu Martinu Gambotti, Antone Maria Achilli ,Marcu Aurelu Angeli, Ghjuliu Petru Giudicelli, Anselmu Achilli, Romulu Vittori, Petru Matteu Achilli.

Le maire Valentini et les prisonniers restant soit 158 au total sont embarqués le 10 août 1808 sur la Danaé. Ils seront incarcérés à Embrun après des étapes à Toulon puis Aix en Provence. Privés de tout espoir de retour, dans une prison insalubre, mal nourris, déshydratés et malades, ce séjour leur sera fatal.

En décembre 1808,16 avaient déjà succombés, et durant les 6 premiers mois de 1809 on dénombra 84 décès.Un décret ministériel accorda la libération de 35 déportés avec interdiction de retour en Corse, ils furent donc repartis chez les fermiers et les artisans dans les départements de la Drôme et du Vaucluse. Leurs employeurs en étant satisfaits, cela incita le préfet de la Drôme à demander le retour en Corse des 22 déportés qui travaillaient dans son département. Morand s’y opposa fermement.

En janvier 1814 sont encore présents dans le Vaucluse, Petru Severi Poli et Petru Ghjuvanni Defendini qui vivaient à Avignon. Quand aux autres rescapés on perd leur trace.

Dans l’intervalle Morand fut relevé de ses fonctions, mais son emprunte rouge sang restera à jamais dans les esprits.

Le capitaine Emily transmet un rapport à Morand, celui ci ordonne au commandant Bonelli de se rendre à Vivariu avec ses soldats, environ 400 hommes. Sabini, le juge Laurelli et le maire d’Isulacciu Valentini y sont convoqués, Morand paraît résolu à sévir. Dès leur arrivée en compagnie d’une trentaine d’hommes armés, ils sont entourés par les soldats de Bonelli. Les hommes de Sabini prenant position prêt à faire feu, celui ci ordonna qu’ils baissent leurs armes et s’écria « obéissez et la justice de notre cause sera reconnue ». Il se rendit et fut incarcéré à Corti

Morand demanda au juge Laurelli de lui livrer Martinetti et ses complices, il rejoignit alors le Fium’orbu en compagnie du commandant Bonelli. Le maire Valentini conscient de la gravité conseilla aux hommes qui avaient attaqués les gendarmes de prendre le maquis.

Morand arrive au village ou l’on consentit à lui nommer les hommes qui avaient fait le coup, sachant qu’ils ne seraient pas present à l’appel. Ce 6 juin 1808, sous l’ordre du général, les hommes sont rassemblés dans l’église paroissiale. Un vieillard impressionné par l’appareil militaire déployé aux alentours et à l’interieur s’exclama « faut il que vos pêchés aient atteint, vraiment leur comble pour que vous vous livriez ainsi à la répression ».L’appel commence et on dirige les gens deux par deux, vers la porte latérale. A leur sortie ils sont arrêtés, et à la fin de la séance ce sont au total 167 personnes de 15 à 80 ans qui se trouvent prisonnières et transportées dans les cachots de Corti dont le juge Laurelli et le maire Valentini .

Morand réunit une commission militaire qui juge thomas Sabini commandant militaire du Fium’orbu. Il est condamné à mort pour trahison et sera fusillé. Les 167 prisonniers sont transférés de Corti à Bastia et le 4 août 1808 une nouvelle commission militaire en condamne 17 à mort dont 8 contumaces. Les 9 présents sont exécutés sur la place de la citadelle: Simon Brandu Colombani, Ghjiseppu Antone Alessandrini ,Petru Santu Alessandrini, Anghjulu Michele Micaelli, Antone Filippu Micaelli, Carlu Filippu Manfredi, Paulu Santu Leandri, Ghjuvan’Stefanu Pietri et le juge Carlu Ghjuvanni Laurelli. Les 8 contumaces sont: Don Ghjuliu Martinetti, Paulu Martinu Gambotti, Antone Maria Achilli ,Marcu Aurelu Angeli, Ghjuliu Petru Giudicelli, Anselmu Achilli, Romulu Vittori, Petru Matteu Achilli.

Le maire Valentini et les prisonniers restant soit 158 au total sont embarqués le 10 août 1808 sur la Danaé. Ils seront incarcerés à Embrun après des étapes à Toulon puis Aix en Provence. Privés de tout espoir de retour, dans une prison insalubre, mal nourris, déshydratés et malades, ce séjour leur sera fatal.

En décembre 1808,16 avaient déjà succombés, et durant les 6 premiers mois de 1809 on dénombra 84 décès. Un décret ministériel accorda la libération de 35 déportés avec interdiction de retour en Corse, ils furent donc repartis chez les fermiers et les artisans dans les département de la Drôme et du Vaucluse. Leurs employeurs en etant satisfaits, cela incita le préfet de la Drôme à demander le retour en Corse des 22 déportés qui travaillaient dans son département. Morand s’y opposa fermement.

En janvier 1814 sont encore présents dans le Vaucluse, Petru Saveriu Poli et Petru Ghjuvanni Defendini qui vivaient à Avignon. Quand aux autres rescapés on perd leur trace.

Dans l’intervalle Morand fut relevé de ses fonctions, mais son emprunte rouge sang restera à jamais dans les esprits.

NOMI DI I DIPURTATI DI U 1808

Achilli Anselmu Cundannatu a morti per cuntumacia
Achilli Anton’Maria Cundannatu a morti per cuntumacia
Achilli Don Ghjuliu 17 anni
Achilli Don Petru 43 anni
Achilli Dumenicu Filici 33 anni
Achilli Ghjacumu Santu 32 anni
Achilli Ghjuvan’Carlu 42 anni
Achilli Ghjuvan’Gregoriu 73 anni
Achilli Michele Arcanghjulu 70 anni
Achilli Petru Battista 30 anni
Achilli Petru Ghjuvanni 35 anni
Achilli Petru Matteu Cundannatu a morti per cuntumacia
Alessandrini Anghjulu 59 anni
Alessandrini Anton’Marcellu 60 anni
Alessandrini Baldassaru 35 anni
Alessandrini Carlinu 40 anni
Alessandrini Filippu Antone 30anni
Alessandrini Ghjiseppu Antone 54 anni Fucilatu
Alessandrini Graziu 30 anni
Alessandrini Paulu 32 anni
Alessandrini Petru 55 anni
Alessandrini Petru Santu 36 anni Fucilatu
Andreani Dumenicu 54anni
Angeli Marcu Aureliu Cundannatu a morti per cuntumacia
Bartoli Anghjulu Michele 29 anni
Bartoli Cristofanu 29 anni
Bartoli Dumenicu Ghjuvanni 25 anni
Bartoli Filici 30 anni
Bartoli Ghjuvan’Santu 60 anni
Bartoli Ludovicu 64 anni
Bartoli Paulu 22  anni
Bartoli Salvadori 30 anni
Bartoli Santinu 70 anni
Bartoli Simon’Petru 27 anni
Battesti Anghjulu’Austinu 25 anni
Battesti Paulu Dumenicu 26 anni
Carlotti Anghjulu Austinu 46 anni
Carlotti Carlu Battista 36 anni
Carlotti Ghjuliu Francescu 50 anni
Carlotti Giabiconu 25 anni
Carlotti Leonardu 70 anni
Carlotti Petru Anghjulu 35  anni
Casanova Ghjacumu 29 anni
Casanova Marcellu 23anni
Casanova Paulu Santu 22 anni
Castelli Anghjulu Ghjuvanni 30 anni
Cervetti Marcu Battista 39 anni
Chiari Francescu Brandu 34 anni
Chiari Leonardu 24 anni
Colombani Andria 25 anni
Colombani Antone Maria 55 anni
Colombani Astolfu 17 anni
Colombani Carlu Dumenicu 36 anni
Colombani Davidiu 50 anni
Colombani Don Andria 40 anni
Colombani Don Dumenicu 40 anni
Colombani Don Eliu 60 anni
Colombani Don Ghjilormu 24 anni
Colombani Don Ghjuvanni 24 anni
Colombani Don Paulu 40 anni
Colombani Ferdinandu 24 anni
Colombani Francescu 45 anni
Colombani Ghjiseppu Ghjuvanni 34 anni
Colombani Ghjuvan’Antone 17 anni
Colombani Ghjuvan’Ghjiseppu 39 anni
Colombani Ghjuvan’Santu 46 anni
Colombani Petru Antone 16 anni
Colombani Petru Francescu 16 anni
Colombani Simon’Brandu 44 anni Fucilatu
Cumandante Sabini Tumasgiu 42 anni
Defendini  Pantaleoni 15 anni
Defendini Anghjulu Brandu 35 anni
Defendini Brandu 34 anni
Defendini Orsu Antoni 36 anni
Defendini Petru Ghjuvanni 60 anni
Defendini Santu 50 anni
Defendini Simon’Petru 30 anni
Dominici Don Anghjulu 55 anni
Dominici Dumenicu 36 anni
Dominici Sarafinu 33 anni
Dominici Vitali 29 anni
Filippini Anghjulu Filippu 18 anni
Fillippini Petru Santu 33 anni
Gambotti Anton’ Martinu 76 anni
Gambotti Farrandu 52 anni
Gambotti Francescu 30 anni
Gambotti Francescu Filippu 49 anni
Gambotti Ghjiseppu Paulu 40 anni
Gambotti Mauriziu 45 anni
Gambotti Paulu Martinu Cundannatu a morti per cuntumacia
Gelormini Anton’Santu 39 anni
Gelormini Ghjuvan’Santu 41 anni
Gelormini Luiggi 50 anni
Giacomini Ghjacumu 29 anni
Giorgi Ghjuliu Petru 34 anni
Giovanantoni Petru Francescu 25 anni
Giudicelli Anghjulu 24 anni
Giudicelli Ghjuliu Petru Cundannatu a morti per cuntumacia
Giudicelli Orsu Matteu 30 anni
Giudicelli Petru Dumenicu 16 anni
Giudici Anghjulu Ghjiseppu 49 anni
Giudici Orsu Francescu 27 anni
Grimaldi Ghjuvan Paulu 33 anni
Laurelli Carlu Ghjuvanni(Ghjudici) 44 anni Fucilatu
Laurelli Ghjuvanni 30 anni
Laurelli Petru Ghjuvanni 30 anni
Laurelli Simon’ Paulu 34 anni
Leandri Anghjulu Battista 46 anni
Leandri Anghjulu Brandu 25 anni
Leandri Don Benedettu 35 anni
Leandri Don Matteu 70 anni
Leandri Filippu Ghjuvanni 30 anni
Leandri Ghjacobu 27 anni
Leandri Lesiu 60 anni
Leandri Paulu Ghjuvanni 35 anni
Leandri Paulu Santu 50 anni Fucilatu
Leandri Stefanu 68 anni
Luciani  Luiggi 22 anni
Luciani Petru Saveriu 26 anni
Luciani Stefanu Filici 36 anni
Manfredi Carlu Filippu 54 anni Fucilatu
Manfredi Ghjacuminu 30 anni
Manfredi Ghjacumu Francescu 29 anni
Manfredi Simon’Paulu 35 anni
Marcangeli Carlu Battista 45 anni
Mari Anton’Ghjiseppu 40 anni
Mari Ghjuvan’Dumenicu 26 anni
Martinetti Don Ghjuliu Cundannatu a morti per cuntumacia
Micaelli Anghjulu Michele 42 anni Fucilatu
Micaelli Anton’Filippu 33 anni Fucilatu
Micaelli Filippu 56 anni
Micaelli Petru 50 anni
Micaelli Petru Santu 36 anni
Mondoloni Marcu 58 anni
Nunzi Dumenicu 40 anni
Paganini Carlu 26 anni
Paoli Anghjulucciu 46 anni
Paoli Don Ghjacintu 28 anni
Paoli Filici Ghjuvanni 48 anni
Paoli Filippu 36 anni
Paoli Ghjacintu 50 anni
Paoli Ghjiseppu Ghjuvanni 60 anni
Paoli Ghjuvan’Francescu 16 anni
Paoli Luiggi 30 anni
Paoli Natale 40 anni
Paoli Natale 46 anni
Paoli Niculau 53 anni
Paoli Paulu Ghjuvanni 48 anni
Paoli Petru Battista 60 anni
Paoli Petru Saveriu 50 anni
Peraldi Petru Antone 36 anni
Piazzoli Anton’Filippu 38 anni
Pietri Carlu 50 anni
Pietri Carlu Petru 32 anni
Pietri Filippu 25 anni
Pietri Ghjiseppu 25 anni
Pietri Ghjuliu Petru 38 anni
Pietri Ghjuvan’Stefanu 46 anni Fucilatu
Pietri Paduvanu 38 anni
Pietri Paulu Dumenicu 40 anni
Pietri Simon’Petru 67 anni
Poli Giorgiu 33 anni
Rossi Filippu Maria 24 anni
Sabini Tumasgiu (Cumandante) 42 anni Fucilatu
Santelli Dumenicu 38 anni
Santelli Francescu Antone 33 anni
Santoni Carlu Dumenicu 50 anni
Sauli Santu 45 anni
Susini Paulu Battista 29 anni
Tiberi Carlu Battista 58 anni
Tomasi Filici Ghjuvanni 43 anni
Tomasi Ghjacumu Filippu 30 anni
Tomasi Ghjuvan’Paulu 26 anni
Valentini Anghjulu Battista 45 anni
Valentini Anghjulu Filippu 46 anni
Valentini Anghjulu Luiggi 30 anni
Valentini Dumenicu Filici 28 anni
Valentini Filici Carlu 40 anni
Valentini Filippu Francescu 40 anni
Valentini Masiliu 37 anni
Valentini Paulu Emiliu 15 anni
Valentini Petru Ghjiseppu 59 anni
Valentini Vinturinu 25 anni
Vinciguerra Ghjuvan’Martinu 34 anni
Vittori Anghjulu Gghjiseppu 47 anni
Vittori Fabianu 76 anni
Vittori Ghjacumu Francescu 48 anni
Vittori Ghjuvan’Santu 29 anni
Vittori Luiggi 20 anni
Vittori Marcellu 54 anni
Vittori Mauriziu 24 anni
Vittori Romulu Cundannatu a morti per cuntumacia

(source associu Mimoria di u Fium’orbu)

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