Ce slogan levé par une partie de la société ajaccienne semble depuis quelques semaines trouver un écho de plus en plus important dans la société corse.
En effet à l’heure où l’ACA s’apprête à retrouver, nous l’espérons, l’élite du football français, une affaire secoue le club, et au-delà la classe politique en coulisse.
Le club ajaccien porte depuis quelques années le projet d’un nouveau stade, qui a été, il faut le souligner, en majeure partie auto-financer.
Le hic, c’est que les finances du club ne peuvent plus permettre de suivre l’évolution du chantier, et l’ACA a donc lancer un appel d’urgence aux institutions en mesure de pouvoir l’aider.
Et là, une attitude négative semble se dégager de cette revendication. Au mieux, on observe une passivité étrange de la part des principaux bénéficiaires d’un développement d’une telle structure dans la première ville de Corse.
Le groupe de supporters l’Orsi Ribelli a donc décidé, à juste titre de faire entendre sa voix, et mobilise bien au-delà de ses rangs tous les corses ayant conscience de l’enjeu du dossier.
Il n’est évidemment pas question de se lancer dans une discussion stérile, cherchant à mettre en avant les fautifs, les personnes ou organismes qui bloquent cette revendication.
Ce qui est le plus dérangeant dans cette affaire, c’est qu’à l’heure où le football corse conclue une saison historique, la fête semble un peu gachée.
L’ACA, comme nous l’avons dit, est en passe d’accèder à la L1, le SCB est déjà champion de National, alors que le GFCOA et le CAB sont proche du National et que Calvi a un demi-pied en CFA.
Une saison historique, qui par ce problème épineux met en lumière un des grands maux sportifs sur l’île : La pauvreté de ces infrastructures.
Tous les associatifs, professionnels, bénévoles, licenciés pratiquant ou ayant pratiqué le football en Corse seront en accord pour dire que la représentativité énorme de notre pays dans le football français est un miracle au vue des moyens mis à disposition.
Et malheureusement, dès que l’on parle d’évolution, les choses semblent se compliquer. Rappelons nous, pour exemple, la lenteur des travaux à Furiani malgré une catastrophe qui aurait du accélérer sensiblement le processus…
A l’heure actuelle, les seules pistes qui ont été proposé relèvent de la science-fiction où l’on évoque une fusion GFCOA-
ACA. Aujourd’hui, quand on connait l’histoire forte de ces 2 clubs, et leur importance dans le football insulaire en général, une fusion serait une perte d’identité pour les deux structures à l’évidence (toute proportion gardé, imaginez une fusion de l’AC Milan et de l’Inter de Milan ?).
Il est donc temps d’apporter notre soutien, aux ajacciens évidemment, mais plus généralement à tous ceux qui se battent au quotidien pour le développement du ballond rond dans notre île.
Car si la Corse est une terre de passionné, de football au sens le plus noble du terme, combien de temps va-t-elle faire face à ces infrastructures vétustes ?
Vincent Gambini, président PNC Ghjuventù
http://pnc-ghjuventu.over-blog.com/article-un-stade-a-ajaccio-74073655.html
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