C’est en ouvrant une enveloppe collée sur la vitrine du magasin le « Sultana », au centre commercial u Centru, que Rabia Triki a découvert cette lettre raciste. Il y est question « d’un magasin ouvert clandestinement, sans enseigne ».
Son mari, El Khyati Triki précise que ce magasin vient d’ouvrir au public mais qu’il «n’a pas eu encore le temps de poser l’enseigne ». Ce magasin d’habillement vend des articles traditionnels Marocain. « Des vêtements pour les grandes occasions, il n’y a pas de burka ici » explique Rabbia Triki.
Pourtant, le mystérieux « comité de la majorité silencieuse, section féminine » accuse le frère de l’ancien joueur du SCB, Ismael Triki, d’ « exercer une pression supplémentaire sur les jeunes femmes, d’être un intégriste et de mépriser la population de notre pays » et lui intimer l’ordre de « fermer en urgence cette boutique . « je suis déçu, je pensais que cela ne pouvait m’arriver, je ne me sentais pas concerné par ce genre de menace. En cinquante ans d’existence je n’ai jamais eu de menaces, ni d’actes racistes ». Famille connue et estimée à Porto-vecchio, les soutiens se multiplient au téléphone et au magasin.
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