Le dimanche 13 mai 2012 (www.unita-naziunale.org) [18h30] Après la série d’action dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’encontre de 19 cibles, deux nouvelles actions clandestines ont été découverte entre hier et aujourd’hui. Ce qui à cette heure, donne 19 objectifs et 21 cibles atteintes par les commandos clandestins. Fin de la trêve ?
Pour l’heure aucune revendication officielle a eu lieu, seul des “bombages FLNC” ont été trouvé lors des deux actions de cette nuit.
[18h30] 13 mai 2012 : (Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Attentats de ces derniers jours en Corse : les services de la Préfecture précisent que l’on en est à l’heure qu’il est à un nombre de 19 en termes d’objectif, et de 21 en termes de cible. Le dernier en date concerne tout d’abord la villa en construction d’un gendarme à Furiani. L’explosion a été découverte hier (samedi) en fin d’après midi, mais d’après les enquêteurs la charge aurait été placée dans la nuit de jeudi à vendredi. Ensuite, à Sagone, c’est une villa appartenant à une SCI qui a été prise pour cible, cette fois-ci dans la nuit de samedi à dimanche. La déflagration a été entendue par des riverains cette nuit, mais les dégâts n’ont été découverts que ce matin.
Après la série d’explosions de la veille, cinq nouvelles cibles ont été découvertes, des résidences secondaires avaient été visée en Corse. Une inscription “FLNC” (Front de libération nationale de la Corse) a été retrouvée sur chacune des deux maisons de Giuncheto en Corse du Sud.
Le bilan était de douze explosions vendredi en fin de journée, avant la découverte en soirée de deux nouveaux attentats contre des résidences secondaires à Lucciana (Haute-Corse). Puis de deux autres à Giuncheto et enfin une dernière cible de trois chalets à Pietrosella.
En Haute-Corse, un chalet a été endommagé à Santa-Maria-Poggio, deux villas ont été touchées à Rogliano, une autre à Sisco, au Cap Corse, une à Aregno, une à Algajola, en Balagne, et une encore à Castello-di-Rostino.
En Corse-du-Sud, un véhicule a été détruit à Grosseto-Prugna, non loin d’une villa, et encore quatre résidences de ce type frappées à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio.
Ces actions n’avaient pas été revendiquées et aucune inscription, slogan ou revendication, n’a non plus été retrouvé sur les lieux.
Les résidences secondaires appartenant en particulier à des continentaux ou des étrangers sont régulièrement la cible d’actions de ce type sur l’île. Ce fut spécialement le cas en 2010 et début 2011.
Pour l’ensemble de ces seize attentats, l’enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris, en collaboration avec la section de recherche de la gendarmerie et la direction régionale de la police judiciaire. (corsematin.com)
La Corse est-elle de nouveau le cadre d’actions clandestines résistantes ? C’est ce que doit penser la SDAT en reprenant le dossier…
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