#Corse – Conférence de presse de la “Gauche Autonomiste” #Présidentielle2012 #Législatives2012

UnitaInfurmazione 11 May 2012 Comments Off on #Corse – Conférence de presse de la “Gauche Autonomiste” #Présidentielle2012 #Législatives2012

Le club politique ” La Gauche Autonomiste” a donné hier une conférence de presse pour tirer la leçon des résultats de l’élection présidentielle en Corse. ” La Gauche Autonomiste” n’est pas un parti politique, c’est une organisation  composée de femmes et d’hommes engagés à gauche ou dans la mouvance autonomiste. On y réfléchit  aux questions qui paraissent importantes pour l’avenir de notre Île, et on les porte au débat public quand il nous semble qu’elles le méritent.

C’est ainsi que nous avions en 2010  interpellé à deux reprises le président de l’assemblée de Corse Dominique BUCCHINI en lui demandant d’organiser une session extraordinaire de l’assemblée de Corse consacrée au banditisme et à l’affairisme qui en constitue le terreau.

Nous avions choisi hier d’interpeller les dirigeants de  ” Femu a Corsica “, dont nous suivons avec beaucoup de sympathie et d’intérêt les évolutions car nous pensons que ce mouvement compte et comptera sans doute davantage à l’avenir dans notre Île.

Il nous a semblé que ses dirigeants avaient commis une double erreur, et peut être une double faute au cours de la campagne électorale, et nous avons pensé que nos  observations méritaient d’être portées au débat public, en raison justement de l’importance du rôle que  ce mouvement peut être appelé à jouer dans notre Île.

  • D’abord en ne mettant pas clairement en garde ceux de leurs électeurs, dont les observateurs s’accordent à dire qu’ils étaient nombreux, qui ont accordé leurs suffrages à Marine LE PEN au premier tour. Si le vote FN a une composante protestataire, il a aussi une composante idéologique, qui s’il venait à s’enraciner, est de nature à causer de graves dommages à notre corps social déjà suffisamment fragilisé, et c’est pour cela qu’il faut alerter nos concitoyens sur sa véritable nature, sans faire l’autruche.
  • Ensuite en refusant de distinguer François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY, parce que les acquis aussi incontestables que considérables pour notre Île dus aux gouvernements socialistes auraient mérité plus de reconnaissance et, surtout, parce que les dérapages inadmissibles de la campagne de Nicolas SARKOZY entre les deux tours auraient du interdire de les renvoyer dos à dos.

Nous avons eu beaucoup de réactions à nos propos, parfois agacées, mais toujours intéressantes et empreintes du désir de comprendre et de discuter du bien fondé de nos assertions, et nous nous en félicitons.

Gilles SIMEONI a réagi sur ALTA FREQUENZAet je comprends qu’il n’aie pas apprécié le titre de l’article de Corse matin, qui, bien entendu, n’est pas de notre fait ! Il est bien normal qu’il ne partage pas notre analyse, et je ne saurais m’en formaliser. Il a répondu tout à fait logiquement à notre demande d’inscription au groupe socialiste par la négative, mais il n’a pas expliqué pourquoi il avait renvoyé dos à dos HOLLANDE et SARKOZY.

Il est clair, par contre, que l’élection d’un ou plusieurs députés nationalistes à l’assemblée de Corse sonnera comme un coup de tonnerre et constituera un message fort pour l’exécutif. Pour autant cela ne constitue pas, à mes yeux, un motif suffisant pour dispenser les élus de l’assemblée de Corse de se prononcer comme nous le souhaitons sur une profonde réforme institutionnelle, au lieu d’attendre que Paris prenne les devants: nous aurons sans doute à y revenir après le 22 juin.

Le document qui a servi de fil directeur à la conférence de presse est disponible ici : Nous avons dit ce que nous pensions, nous n’y reviendrons pas.

Il va falloir à présent passer à autre chose et ouvrir une nouvelle page dans l’histoire contemporaine de notre Île.

Nous y écrirons notre partition, toujours animés du même esprit, toujours décidés à contribuer, à notre manière, sans détours et sans langue de bois, aux indispensables changements qui doivent sortir la Corse de l’ornière dans laquelle le clientélisme et l’esprit de clan l’ont  embourbée, attentifs à ce que les réformes ne se fassent plus dans le dos du peuple comme cela a été le cas jusqu’à présent, mais par et pour le peuple.

Blog Vincent Carlotti

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