Certes, le candidat pour lequel j’ai voté n’était pas parfait à mes yeux. Mais on ne peut tout avoir… Depuis des mois, j’avais très envie de prendre position. Je bouillais. Je ne l’ai pas fait par respect pour vous qui savez lire entre mes lignes, pour vous aussi qui n’auriez pas été de mon avis. Aujourd’hui, le résultat étant acquis, je vais vous dire pourquoi j’ai voté François Hollande les 22 avril et 6 mai.
J’ai voté contre le sortant. Non contre l’individu, bien sûr, mais contre sa posture, son image et ses messages. Qu’il se montrât bling-bling, content de lui, autoritaire et ambitieux dans la sphère privée, peu m’importait. Après tout, qu’il trouvât des personnes pour l’apprécier, était tant mieux pour elles et surtout pour lui. En revanche, quand il s’affichait ainsi dans sa dimension de chef d’Etat, cela me concernait. En effet, il donnait à voir un modèle social et humain fondé sur la réussite individuelle, l’absence d’intérêt général et le déficit d’unité nationale qui me heurtait au plus haut point et même me révulsait. Alors que des millions d’individus souffraient de précarité et d’exclusion dans notre pays, son comportement, son paraître et ses mots présidentiels les écrasaient encore un peu plus. Alors que les mêmes attendaient un peu d’attention, de compassion et de solidarité, il les ignorait, les abaissait ou les stigmatisait en étalant sa réussite, en n’ayant pas un mot de réconfort et en les faisant passer pour des assistés étant contents de leur sort.
Suite et source de l’article du Journal de la Corse
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