La SNCM ressemble de plus en plus à un navire en détresse. Hier, Transdev proposait de la céder pour 1 euro à l’Assemblée de Corse. Aujourd’hui, Veolia cherche à prendre seule la barre pour la sortir de sa branche transport.
“Isoler” est le terme choisi par Gérard Couturier. Le président du conseil de surveillance de la SNCM avoue que “la décision d’isoler la SNCM a été prise parce que, dans la branche transport, la compagnie est atypique. Elle a aussi de gros nuages sur sa tête”.
Tempête sociale en vue
Autrement dit, Transdev, qui se présente comme le premier groupe mondial de transport de voyageurs terrestre, est invendable avec la SNCM.
Quant aux “gros nuages”, ils sont annonciateurs d’une tempête qui “peut mener à la mise en place d’un plan social qui pourrait concerner de l’ordre de 800 emplois”, reconnaît Gérard Couturier dans une interview au quotidien La Provence.
La menace des aides à rembourser
Car un malheur ne vient jamais seul. Brutalement interrompue par décision de justice, la DSP de continuité territoriale va dériver avant d’être reconduite dans une configuration réduite. Mais il y a aussi la décision imminente de la Commission européenne concernant les fonds versés par l’État sur le compte de la compagnie.
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