Un nouvel épisode de l’affaire se joue au plan civil aujourd’hui devant le TGI d’Ajaccio. Le tribunal devra statuer cette fois sur le fond, en examinant la nature du – désormais fameux – droit de passage.
C’est la guerre de voisinage la plus célèbre de Corse, située dans un coin de paradis, entre le lion de Roccapina et les stantari de Cauria. Dès ce matin, 9 heures, devant la chambre civile du tribunal d’Ajaccio, Anne de Carbuccia épouse Tazartes voudra faire entendre son droit face à Paul Canarelli qui lui interdirait l’accès à sa propriété de Murtoli. Le tribunal, appelé à statuer cette fois sur le fond, devra examiner la nature de ce droit de passage.
« Une saga, une chanson de geste »
La justice ouvrira une fois de plus un chapitre de l’inénarrable « chanson de geste ou saga » de Murtoli, ainsi que la qualifie l’un des avocats d’Anne de Carbuccia, le bouillonnant Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, qui demande 3 millions d’euros de dommages et intérêts. « Depuis 2005, elle a été empêchée d’accéder à sa maison, M. Canarelli lui a d’abord interdit de passer, puis il a changé les serrures », constate l’avocat qui déplore que la maison-tour soit devenue une ruine « en raison d’un dégât des eaux dont Paul Canarelli est responsable ».
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