Avec les « Garba », Dupont et Simeoni dont le rôle est, entre autres, de sonner la charge, le berger de Cargèse compte aussi dans son armée d’avocats Me Philippe Dehapiot. Plus discret que ses confrères, il s’occupe lui des questions de procédure. Après tous ces « procès Colonna », repart-on vraiment de zéro ? On repart avec l’expérience des audiences précédentes. Avec certaines satisfactions, certains doutes et certaines inquiétudes.
Les satisfactions, c’est bien évidemment la décision rendue par la Cour de cassation qui a eu le courage et l’honnêteté juridique de constater que le procès d’appel n’avait pas été réalisé dans les formes de droit adéquates et a décidé de casser cet arrêt. Nous avons tous éprouvé de la satisfaction en voyant que l’état de droit fonctionnait bien.
Les inquiétudes sont celles que l’on a connues sur la gestion du procès d’appel. De toute façon, ces audiences, on ne va plus en parler car, comme l’arrêt a été annulé, personne n’a plus le droit d’en faire état. Aujourd’hui, on est en appel d’une décision rendue par la cour d’assises de Paris il y a plus de trois ans. Les doutes portent sur la volonté de chacun de faire que le procès se déroule en respectant la procédure et la présomption d’innocence. On souhaite que chacun des intervenants soit animé par le respect de cette présomption.
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