Le procès de neuf membres s’est ouvert mercredi devant la cour d’assises spéciale de Paris. Les neuf accusés sont actuellement jugés pour une série de dix attentats à l’explosif en Corse et sur le continent entre 2004 et 2006, attribués au FLNC du 22 octobre, né d’une scission en 2002 avec le FLNC-Union des combattants. Trois semaines et demie de débats sont prévus. Le verdict est attendu le 13 avril.
Dominique Pasqualaggi, soupçonné d’être le chef de la cellule dite du “22-Octobre”, est arrivé au palais sous bonne escorte et en fauteuil roulant. Il est paraplégique depuis qu’il est tombé du troisième étage de la sous-direction anti-terroriste à Paris lors de sa garde-à-vue. “L’expert médical a indiqué qu’il pouvait comparaître avec des pauses toutes les quatre heures, du fait de sa fatigabilité”, a rappelé le président de la cour, Philippe Jean-Draeher, s’adressant à l’avocat de l’accusé, Maitre Pascal Garbarini.
Le 22 janvier 2006, Dominique Pasqualaggi avait été interpellé à l’aéroport de Marseille-Marignane, quelques heures après l’attentat à l’explosif commis dans la nuit contre la Trésorerie principale d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Cet attentat avait coûté la vie à son ami, Alexandre Vincenti, 24 ans, poseur de la bombe, dont le corps fut déchiqueté par l’explosion, alors que Dominique Pasqualaggi se trouvait en retrait, selon l’accusation.
Neuf autres attentats sont attribués au groupe armé: contre la résidence de la soeur du député Paul Giacobbi (actuel président du Conseil exécutif de Corse), la résidence secondaire du député-maire de Bastia Emile Zuccarelli, la photothèque du parc naturel de Corse, l’Office du tourisme de Corte, la maison communale du Parc naturel régional à Riventosa et quatre mairies (Albitreccia, Prunelli-di-Fiumorbo, Grossetto-Prugna et Ghisonaccia).
Dossier et reportage vidéo de FRANCE 3 CORSE
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