La situation que rencontre actuellement le club de football de l’ACA est inquiétante. Selon ses dirigeants, l’équipe est menacée de ne pas voir récompenser ses bons résultats sportifs en raison d’erreurs commises par les services administratifs de la CTC. Je ne souhaite pas ajouter à la polémique même si j’estime navrant de constater une fois de plus le total manque d’implication de la ville d’Ajaccio et de son maire sur ce sujet. Plus globalement, il convient de dire qu’au-delà de l’ACA, c’est un coup de chapeau général qu’il faut adresser au sport corse et au football plus particulièrement. Le SCB, le GFCOA, le CAB et Calvi sont tous actuellement en position d’accéder à un échelon supérieur ce qui prouve la vitalité de nos équipes ainsi que la compétence de nos dirigeants. En revanche, une zone d’ombre persiste encore et toujours dans ce secteur. Comment admettre, en 2011, près de vingt ans après le drame de Furiani, que nos clubs continuent d’évoluer dans des infrastructures dignes du siècle dernier ? Disons le clairement, en matière d’infrastructures sportives, les pays en voie de développement du globe n’ont rien à envier à la Corse. Il est grand temps que le politique prenne la main… (source)
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