Eva Joly est venue en Corse pour un voyage de deux jours ; François Alfonsi, parlementaire européen d’Europe Ecologie et responsable du PNC, Paul Casalonga, Norbert Laredo, Julia Sanguinetti, Sampiero Sanguinetti, Fabiana Giovannini notamment, tous membres de son comité de soutien, lui servaient de cicerone et d’introduction dans l’ile, à la veille de l’élection présidentielle –où elle est candidate- et des élections législatives qui la suivent.
Elle s’est rendue sur le site de Bastelicaccia où elle a visité une centrale photovoltaïque, pris position, une nouvelle fois, contre le fuel lourd, dit sa préférence pour le Gaz naturel liquide si le Galsi était défaillant ; chacun connait son attachement désintéressé et argumenté aux énergies renouvelables.
Bien entendu, elle rencontré et soutenu nos amis de Aria Linda et a Sintinella dont on connait l’engagement sans faille et de qualité, contre le fuel lourd ; elle a a rencontré aussi la Ligue des Droits de l’Homme. On connait tous Eva Joly, magistrat intègre, de grand courage, qui a publiquement mené la lutte contre la corruption, affronté les côteries et les immenses et dangereux intérêts particuliers dans l’affaire Elf. Cette femme, fraîche, sincère croit en la Justice et n’a aucun tic des politiciens traditionnels ; on lui reproche son inexpérience de la politique ce qui est loin d’être une tare. Opposée à la politisation et à l‘instrumentalisation de la justice, elle croit à la séparation des pouvoirs et au respect des citoyens.
Elle a animé un grand meeting puis participé à une émission de Cuntrastu où elle a donné la mesure de son engagement en faveur de la démocratie et de la Corse ; elle a décliné sa préférence pour une économie largement assise sur les ressources vertes, créatrices d’emploi ; elle milite pour le fédéralisme, l’Autonomie interne et croit à l’autodétermination ; elle n’a pas oublié la justice sociale et la lutte contre la précarité. Elle a dit son opposition aux justices d’exception ; si elle estime que de affaires complexes ( financières par exemple) peuvent nécessiter le recours à des institutions spécialisées, celles-ci doivent agir dans le strict respect du droit et de la séparation des pouvoirs. On ne peut voir ici aucune caution à la JIRS, sauf si on est de mauvaise foi.
Après les agressions de Mélanchon, la venue en Corse de madame Joly, une femme réellement de gauche, est une bonne chose pour l’île et son avenir. Pour l’heure, Femu a Corsica est au stade de la réflexion sur les différentes propositions pour l’élection présidentielle ; en temps utile, elle fera connaitre son analyse, ses propres décisions pour les élections législatives. Notre objectif est clair : contribuer à sauver notre peuple, menacé dans son existence ; l’engagement déterminé, le choix démocratique, la recherche de convergences avec toutes les forces de progrès seront des gages de victoire.
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