Il fallait oser cette première, c’est chose faite. De la tribune à la salle, des échanges de points de vue Une confrontation d’idées à retrouver aujourd’hui entre 12 et 13 h sur les ondes de RCFM. Décryptage.Se faire violence. Dans l’acception la plus pacificatrice du terme. Il aura fallu se faire violence tout au long des deux heures de cette édition de Place publique consacré à un thème qui ne souffre aucun jeu de maux.
Qui admet simplement de pouvoir « penser » ses plaies. Se faire violence pour, ensemble et individuellement, tenter d’aller au-delà des idées reçues et des bruits de rue. Avec cette tribune-débat, Corse-Matin et RCFM, proposaient un défi. De taille, comme l’a rappelé Thomas Brunelli, notre confrère radio qui coanimait le débat avec notre collègue Isabelle Luccioni. « L’objectif étant que l’on puisse, enfin, parler de la violence ».Roger Antech, rédacteur en chef de notre titre, donnait le ton dans la foulée. Concis, formules justes. « Si l’on porte aujourd’hui la violence sur la Place publique, c’est parce que la parole peut avoir des vertus curatives, qu’elle ne se résume pas à des chiffres, qu’elle n’est pas sûrement pas un marqueur identitaire… ». État de fait(s) Une table, une salle. A la table, les représentants de l’État et de ses services, autour du préfet Patrick Strzoda et du procureur de la République, Thomas Pison. Mais aussi le bâtonnier, Me Philippe Gatti. Qui a – avec brio – endossé le rôle de l’avocat du diable. Recadrant, recentrant, ramenant sans cesse le fil de la pelote pour préserver de toute tentative de détricotage.
Source et suite du dossier de corsematin.com
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