Interview exclusive. Chronofoot a rencontré le meilleur joueur de la plus mauvaise équipe de Ligue 1, Johan Cavalli. Entre son envie de maintien et son amour de la Corse, le trentenaire évoque sa passion pour le beau jeu. Rencontre. (…)
Changeons littéralement de sujet. Johan Cavalli, tu es natif d’Ajaccio. Nul doute que tu portes l’Île de Beauté dans ton cœur. A ce propos, tu as d’ailleurs disputé plusieurs rencontres sous le maillot de la sélection Corse. Ça a du être une expérience inoubliable…
Oui clairement, surtout qu’on a fait partie de la renaissance de la Squadra Corte. Et en plus, on reste sur de très bons résultats. On montre que le football corse existe sur la scène européenne, puisqu’on a notamment pu battre la Bulgarie l’an dernier. On espère que politiquement, il sera un jour possible de disputer une compétition. Ça ne sera certainement pas possible pour des joueurs de mon âge, mais peut être pour nos jeunes, qui imiteront des pays comme Chypre, qui ont eu leur indépendance. Et si un jour nos jeunes font un qualificatif pour un championnat d’Europe par exemple, ça serait une vraie fierté d’avoir commencé l’aventure.
Tu rêves donc d’une équipe corse indépendante ?
Oui. Après ce sont des problèmes politiques… Mais j’aimerais une équipe de Corse indépendante.
Et une sécession de la Corse, tu es pour ?
C’est comme tout, il y a du bon et du moins bon. Mais si les choses peuvent se faire, pourquoi pas une indépendance, ou du moins une autonomie.
“En Corse, il ya beaucoup trop de rivalité”
Revenons une dernière fois sur ton parcours personnel. Toi qui as énormément bougé au cours de ta carrière, notamment en Espagne et en Angleterre, envisages-tu de tenter un dernier défi ou souhaites-tu finir ta carrière à Ajaccio ?
Dans le foot, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. En tout cas je suis très bien à l’ACA et j’espère finir ma carrière ici.
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