La demande de mise en liberté de Lisandru Plasenzotti a été rejetée La cour d’appel d’Aix-en-Provence a refusé mercredi 11 janvier de remettre en liberté Lisandru Plasenzotti, mis en examen et écroué dans une affaire de cache d’armes depuis le 20 novembre. Les avocats du jeune homme ont aussitôt déposé une nouvelle demande de remise en liberté. Lisandru Plasenzotti, en grève de la faim depuis plus de 50 jours, reste détenu dans l’aile pénitentiaire d’un hôpital de Marseille.
Rappel des faits
Le 4 janvier, le parquet général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a requis le maintien en détention de ce jeune étudiant en histoire de 22 ans, en grève de la faim depuis plus de 50 jours. Il est hospitalisé depuis le 2 janvier et a accepté depuis lors d’être perfusé, selon son père, Jean-Toussaint Plasenzotti qui a précisé que son fils avait perdu une vingtaine de kilos depuis le début de sa grève de la faim. Plusieurs manifestations, à Ajaccio et Marseille, ont récemment eu lieu à l’appel de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) en soutien au jeune homme, assistant d’éducation au collège Arthur Giovoni d’Ajaccio. Lisandru Plasenzotti a été mis en examen pour association de malfaiteurs, détention d’armes et de stupéfiants et recel de véhicule volé, et écroué le 20 novembre dans ce dossier instruit à Marseille par un magistrat de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), chargée de la criminalité organisée. Selon sa famille, le jeune homme est mis en cause car son ADN a été retrouvé sur un sac plastique dans un garage d’Ajaccio où des armes et des produits stupéfiants avaient été découverts en avril 2011. Trois autres personnes ont été mises en examen dans cette affaire.
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