L’histoire se répète. Chaque mois de décembre, la veille d’une année élective, la problématique des investitures resurgit en Corse. Des territoriales aux législatives, du PS au PRG en passant par l’UMP, les fédérations sont confrontées aux rivalités insulaires, aux ego démesurés et aux arbitrages parisiens. De tractations en négociations, les uns et les autres avancent leurs pions, engendrent les dissensions et surfent sur la stratégie de l’évitement. Et pendant que l’électeur y perd son latin, Paris est appelé à incarner les « pacere ». C’est la règle du jeu… Mais, au final, ce sont très souvent les instances nationales qui ont le dernier mot. On l’a constaté récemment pour les investitures PS-PRG, on le remarque encore une fois à l’UMP.
La décision de la commission nationale d’investiture, très attendue dans l’île, n’aura pas été déterminante pour les candidats à la députation. Au regard des divisions, le parti du président convie les prétendants à « régler leurs différends entre eux, rapidement ». Il invite à la médiation, émet des réserves sur les désaccords et décide de ne pas décider. Délibéré dans six semaines.
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