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« On en voudrait 700 comme Colonna »
Pourtant, des représentants des personnels soulignent « une montée de la violence ». Souvent, elle est « verbale et c’en est devenu banal », déplore Laurent Germain, du syndicat UFAP, qui recense en moyenne « deux à trois agressions physiques par mois ». Mais « la violence et les raisons des agressions ont changé », complète Paul Adjedj de la CGT. C’est par exemple une surveillante qui ouvre la porte d’une cellule « et se prend un coup-de-poing en pleine figure, sans raison ».
Une explication serait que « la population pénale a changé et pas en bien », analyse Laurent Germain. « Des jeunes majeurs, qui rêvent de devenir de grands bandits et perturbent plus que les autres détenus ».
Rien à voir avec… Yvan Colonna, incarcéré ici depuis fin août. « Colonna ? On voudrait en avoir 700 comme lui, une paix royale », s’amuse un gardien.
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