L’ancien nationaliste de l’ANC qui avait déjà été visé en 1996, a échappé à une tentative d’assassinat perpétrée dans un quartier résidentiel d’Ajaccio. Sa femme et sa fille ont été blessées dans la fusillade. Dix longues secondes. C’est pendant ce temps interminable qu’un déluge de balles s’est abattu sur la voiture d’Yves Manunta alors qu’il rentrait à son appartement situé dans le centre d’Ajaccio, en compagnie de sa femme et de sa fille. Le nationaliste âgé d’une cinquantaine d’années a été la cible de tueurs aux alentours de 18 h 40 dans le quartier résidentiel de Balestrino, situé à deux pas de l’hôtel de région.
S’il a pu échapper aux balles de ses agresseurs, son épouse âgée d’une quarantaine d’années et sa fille âgée de 12 ans ont été touchées à plusieurs reprises par des projectiles. Le scénario de ce guet-apens semblait sans faille. Deux individus se fondaient dans l’obscurité pour attendre dans un cul-de-sac l’arrivée de leur cible qui s’apprêtait à garer sa voiture dans le parking souterrain. Un petit escalier menant à un jardin en contrebas protégeait leur fuite.
C’est là qu’une voiture leur aurait permis de « dégager » de la zone. Mais après l’épilogue des deux romans noirs de la journée à Casalta et Propriano, l’histoire ne va pas cette fois connaître de fin tragique à Ajaccio. « On a eu l’impression que cela avait duré très longtemps », confiait sur les lieux un petit groupe de résidents croyant avoir identifié le staccato d’une Kalachnikov. « Deux armes ont été employées, un fusil de chasse de calibre 12 avec sans doute de la chevrotine et une arme automatique de calibre 9 mm »,
(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Après les assassinats de Fayçal Abbakouy, à Propriano, et d’Ange Pietrucci, en Castagniccia, une tentative d’homicide a eu lieu hier en soirée (mardi), à Ajaccio, au quartier Balestrino (Corse-du-Sud). Elle a visé Yves Manunta, qui regagnait son domicile. Au moins deux agresseurs, selon le parquet, attendaient ce dernier, qui rentrait chez lui en compagnie de sa femme et de sa fille âgée de dix ans. Par la suite, la situation devient plus confuse. Ce qui est sûr, c’est que l’épouse d’Yves Manunta et sa fille ont été blessées par des tirs. L’enfant au bras, sa mère à la hanche. Le pronostic vital n’est fort heureusement pas engagé ni pour l’une, ni pour l’autre. Yves Manunta souffrait quant à lui d’une entorse à la cheville. Les circonstances de cette tentative d’homicide demeurent assez confuses pour l’instant. On sait seulement qu’un véhicule, qui pourrait-être celui des tireurs, a été retrouvé incendié dans le quartier du Bois des Anglais. Pour le reste, les prochaines heures devraient nous éclairer sur le déroulement de cette soirée. Y-a-t-il eu riposte ? Yves Manunta a-t-il aperçu les tireurs ? Les enquêteurs demeurent très discrets sur ce qui s’est passé. Le parquet d’Ajaccio pourrait, par contre, être dessaisi, au profit de la JIRS de Marseille.
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