Alain Orsoni, président du club de football de l’AC Ajaccio, a condamné vendredi avec “la dernière vigueur” l’assassinat la veille de Marie-Jeanne Bozzi, ancien maire UMP d’une commune de Corse-du-Sud. Il se dit “totalement étranger” aux “règlements de comptes” de ces dernières années dans l’île et dénonce les allusions dans la presse à un “clan Orsoni qui réglerait ses comptes”. Marie-Jeanne Bozzi, 55 ans, ex-maire de Grosseto-Prugna-Porticcio, était la soeur d’Ange-Marie Michelozzi, tué au volant de sa voiture en 2008.
Depuis cinq ans, les règlements de comptes sanglants se succèdent dans le milieu du grand banditisme en Corse. Alain Orsoni dit avoir été impliqué depuis deux ans par certains “journalistes, dûment informés par certains services de police, dans des actes de grand banditisme qui me sont totalement étrangers et que j’ai dix fois réprouvés”. “Ces insinuations ont toutefois mené à ma mise en examen et à mon incarcération puis à celle de mon fils, Guy.
Désormais, cela suffit”, écrit-il. “Le clan Orsoni n’existe pas”, ajoute l’ancien responsable nationaliste, soulignant qu’en Corse, que de telles rumeurs “peuvent tuer aussi sûrement que des balles”. “Je condamne tous ces assassinats qui se multiplient parce que tout simplement, je pense que ce n’est pas ainsi que se construira la Corse de demain. Je les condamne parce que ces crimes de droit commun sont la pire manière de régler les différends dans notre île”, ajoute-t-il dans son communiqué. Alain Orsoni note “l’impuissance sidérale” de la justice alors que les règlements de comptes se multiplient dans l’île, estimant que les magistrats “tout au plus tiennent la sinistre comptabilité des cadavres”.
Source et suite de l’article : http://www.laprovence.com/article/france/alain-orsoni-condamne-les-assassinats-en-corse
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