Depuis le début de saison il ne s’est pas passé une quinzaine sans que le Sporting ait eu à répondre d’une convocation devant la Commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel). Et les sanctions tombent. Sévères, trop, disproportionnées, souvent…
Fortes amendes, match à huis clos, suspension de terrain avec sursis, dirigeant suspendu, menace de retrait de points, en vérité cela fait un bon moment que ça dure.
S’il est certain que le club et ses supporters n’ont pas toujours eu un comportement irréprochable, il est clair, aussi, qu’à Paris on charge plus volontiers la mule quand ça vient de Bastia. Et ce n’est pas une impression, pas plus qu’on ne souffre de parano… Juste un constat quand on relit les procès-verbaux.
D’ailleurs, en mars 2008, après l’histoire de la banderole (Kébé) injurieuse mais expressément requalifiée de « raciste » et « homophobe » par Frérédric Thiriez, président de la LFP, Bernard Laporte alors ministre des Sports, n’avait-il pas manifesté publiquement son « souhait que cette affaire reprenne des proportions décentes et que cesse la sensation d’acharnement durement ressentie dans l’île. » ?
Entre fausses affaires, « Kébé » notamment (1), vraies injustices, exclusion de la Coupe de la Ligue plus particulièrement (2) et dérapages montés en épingle, le Sporting apparaît régulièrement dans les pages « faits divers du football » depuis quatre ans. Et ce n’est pas fini…
Le 20 octobre, la Commission de discipline aura à se prononcer sur les « incidents » survenus lors de Bastia-Angers : de gros pétards tirés à… l’extérieur du stade !
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