Des coups tonnant à la porte, des sirènes au petit matin. Et des commissions rogatoires toutes chaudes venant de Paris. Le tout pour finir en garde à vue. Les ingrédients du petit-déjeuner terroriste étaient une fois encore réunis, hier matin. Trois personnes ont été interpellées au petit matin par les gendarmes de la section de recherches qui agissaient dans le cadre d’une affaire en lien avec une entreprise terroriste. Les arrestations se sont produites dans la région ajaccienne mais aussi dans le sud de l’île.
Une « queue d’enquête » ?
Les interrogatoires se poursuivaient encore au sein de la gendarmerie d’Aspretto dans la soirée. Comme il est de coutume, la nature de l’affaire n’était pas communiquée par les autorités qui se montraient très prudentes. Quoi qu’il en soit, il pourrait fort bien s’agir de « fins de gardes à vue ».
Dans le cadre de ces mesures qui peuvent s’étaler en matière terroriste jusqu’à 96 heures, il est possible aux magistrats de convoquer les personnes en « plusieurs fois ». De source proche du dossier, il pourrait donc s’agir d’une « queue d’enquête ». Et des derniers actes de la procédure. Cette affaire connaîtra-t-elle des développements ? Il était trop tôt pour le dire. Quoi qu’il en soit, l’association Sulidarità, qui soutient les détenus nationalistes, n’avait pas été alertée par des familles en fin de journée.
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