Hier (NDLR : dimanche 25 septembre), la droite a perdu les élections sénatoriales pour la première fois de l’histoire de la cinquième République. Selon toute vraisemblance, cet échec est la combinaison de plusieurs facteurs qu’il convient de rappeler. Depuis les municipales de 2008, la gauche progresse sans cesse à l’occasion des différents scrutins locaux au détriment de la majorité présidentielle. Pour la première fois de son histoire, le Sénat était renouvelé par moitié (contre un tiers auparavant), favorisant sans aucun doute une victoire d’un Parti Socialiste porté par son armada d’élus locaux. Toutefois, il m’apparaît indispensable de ne pas sous-estimer l’importance d’un vote sanction à l’encontre du gouvernement notamment en ce qui concerne la réforme des collectivités territoriales et de leur fiscalité. Elus des élus, les sénateurs sont dans bien des cas une expression directe des attentes des « petits » maires et autres conseillers municipaux qui semblent aujourd’hui exprimer leur fort mécontentement. Il est nécessaire d’entendre la voix de celles et de ceux qui permettent à la démocratie locale de fonctionner au quotidien et, à titre personnel, j’invite les promoteurs de la réforme territoriale en Corse à ne pas l’oublier, sous peine de sanction…
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