Fukushima… Une catastrophe qui a ravivé le fantôme de Tchernobyl, dont les cicatrices sont loin d’être toutes pansées. Ses répercussions s’étendent à l’international, car chaque pays a diligenté des commissions et autres groupes d’enquête pour assurer que leurs centrales étaient sécurisées. Le confort électrique ne vient pas sans inconvénient, et les énergies nouvelles n’ont pas encore la capacité de satisfaire la demande, croissante, de la population. Un casse-tête énergétique qui continue à faire débat et à remettre en cause la notion même de progrès.
Nos centrales, c’est du béton ?
Il y a sur le territoire, 58 réacteurs répartis sur 19 centrales standardisées, qui sont construites pour fonctionner au moins 40 ans. Quid des autres risques ? Malgré ce que le lobby du nucléaire tente de nous faire croire, aucune installation nucléaire n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’un acte de malveillance, d’un événement climatique ou d’une défaillance technique. Le risque nucléaire reste réel, ne serait-ce qu’en cas d’attentat, et aussi parce que les centrales nucléaires vieillissent et que leurs matériaux s’usent, sans oublier les cas de conditions climatiques extrêmes telle que la canicule et les risques sismiques. Si ces menaces sont prises au sérieux, elles ne peuvent pas toutes êtres prévisibles ou totalement absorbées par des plans de sécurité : le risque zéro n’existe pas. En outre, la sécurité nucléaire doit être assurée dans les réacteurs, lors du retraitement, de la fabrication du combustible et des transports de matières nucléaires.
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