Alors qu’en décembre 2009, un ouvrage publié par l’Académie des sciences de New-York sur les conséquences de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl faisait état de près de 1 million de victimes à travers le monde, la cour d’appel de Paris entérine le travail de négation entamé au lendemain de l’accident par les pouvoirs publics français. En rendant un non-lieu suite à la plainte contre X déposée en 2001 par des associations de victimes et des organismes de recherche indépendants, il met fin à l’enquête ouverte sur l’impact du nuage radioactif 25 ans après son passage en France. Cette décision était particulièrement attendue en Corse, la région la plus touchée, même si officiellement il n’y a jamais eu de lien établi entre le passage du nuage et les cas de cancers et de troubles de la thyroïdes observés sur l’Ile depuis 25 ans. Ce verdict participe à l’opération de dissimulation coordonné par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et relayé par l’OMS, dont l’agence contrôle statutairement les recherches et la communication pour tout ce qui touche au nucléaire. En France, sous l’influence du lobby nucléaire et malgré la nouvelle catastrophe de Fukushima, le gouvernement persiste à minimiser les dangers du nucléaire et les effets dévastateurs et irréversibles des accidents causés par cette industrie mortifère. Le NPA demande que cette mascarade cesse et que justice soit rendu aux victimes en France comme ailleurs. Le NPA réaffirme son opposition au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire, il revendique une sortie du nucléaire en 10 ans et la création d’un service public de l’énergie, géré par les usager-e-s et les salarié-e-s, qui permette la réduction de nos consommation et le développement des énergies renouvelables.
NPA, 7 septembre 2011
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