Le 29 août dernier, une équipe de France 3 Corse et un contrôleur de la direction départementale des territoires et de la mer se font agresser à Coti-Chiavari en Corse du sud. L’affaire est un révélateur: elle déclenche un tollé et le rôle même de l’État en Corse est mis en cause. Le préfet de l’île, Patrick Strzoda, porte plainte et annonce son intention de “ne rien lâcher”.
Dans l’édition du 6 septembre du quotidien Corse-Matin, Patrick Strzoda fait le point.
« À la suite des violences exercées à l’encontre, d’une part, des journalistes de France 3Corse et, d’autre part, d’un contrôleur – tous dans l’exercice de leur métier – de nombreuses voix se sont élevées. Parmi lesquelles, une mise en cause de l’État. Dans des termes sans équivoque : “défaillance, absence d’état de droit, impuissance devant les atteintes répétées au DPM, protection par l’État des hors-la-loi plutôt que du patrimoine” , etc. Je ne peux, vous vous en doutez, laisser dire cela. L’État est déterminé à faire respecter le droit en Corse pour les occupations du DPM, comme pour le reste ».S’agissant de l’agression, « notre réaction a été immédiate,poursuit le préfet. Vis-à-vis de France 3, nous avons pris contact avec le directeur de la chaîne et les journalistes concernés. À la clé, une interview qui devrait être diffusée ce soir sur la chaîne. Vis-à-vis du contrôleur DDTM, nous avons également eu un entretien avec l’agent, nous l’avons encouragé à porter plainte. J’ai, en outre, porté plainte contre Yohan Carta, avec constitution de partie civile le 31 août auprès du procureur. L’agent, Jean-Paul Ramacciotti, a bénéficié d’un suivi psychologique et d’un accompagnement juridique. Le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet lui a, de plus, témoigné son soutien ».
Patrick Strzoda l’affirme clairement : il ne lâchera rien souligne le quotidien régional.
Que ce soit dans le cadre de l’agression dont a été victime le contrôleur : « J’irai jusqu’au bout de la procédure ». Ou que ce soit en matière d’occupation du DPM.« Nous allons maintenir la pression sur ces établissements en contrôlant l’ensemble des aspects de leur activité, qui est illégale du simple fait qu’elle s’exerce sans autorisation sur le DPM ». (Source: Corse-Matin)
Voir le reportage vidéo de France 3 Corse
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