Quel meilleur point de vue que le sémaphore de Pertusato, à la pointe de Bonifacio, pour prendre toute la mesure de la fréquentation maritime dans le détroit qualifié de dangereux, qui sépare la Corse de la Sardaigne ? Un détroit récemment classé zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) par l’Organisation maritime Internationale (OMI) et qui a fait hier l’objet de toutes les attentions de la part de la ministre de l’Écologie et du développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet. La démonstration de la préfecture maritime du haut de la plate-forme de Pertusato a en tout cas conforté la ministre de l’Écologie, également chargée de la mer, sur les raisons de sa venue hier dans l’Extrême-Sud.
130 000 tonnes de matières dangereuses
Après un bref passage (obligé) par la commune de Porto-Vecchio (voir notre page locale), Nathalie Kosciusko-Morizet a rejoint en début d’après-midi la pointe sud de l’île, accompagné du préfet de Corse et du sous-préfet de Sartène, ainsi que d’une importante délégation d’élus régionaux, dont le président de l’exécutif Paul Giacobbi, le président de l’assemblée territoriale Dominique Bucchini et son vice-président et maire de Bonifacio Jean-Charles Orsucci, le sénateur Gérard Alfonsi ou encore le député Camille de Rocca Serra. L’occasion de passer en revue l’actualité du ministère de l’Écologie sur ce secteur sensible et d’annoncer une série de mesures pour une meilleure protection des Bouches de Bonifacio.
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