Dans le journal de la ville, une place est réservée à l’opposition qui chaque mois peut y insérer un commentaire. Ce mois-ci Emile Zuccarelli a refusé de laisser paraître le passage suivant, qui n’a rien de bien méchant soit dit en passant :
” Emile Zuccarelli censure Inseme per Bastia, dans le journal de la ville ” :
” Cittadini bastiacci, salute, è bonne Pasqua à tutti.
Le printemps des libertés en Afrique du Nord a bien commencé en Tunisie et en Egypte, qui l’aurait prédit en 2010 ?
En Corse une citadelle dynastique est tombée à Porti Vecchju, des conseillers généraux ont été mis en ballotage pour la première fois en 40 ans, d’autres y échappent de très peu. Les candidats, investis ou soutenus par Femu a Corsica, dans une élection difficile et nouvelle pour notre démarche, ont battu le terrain, rencontré les habitants. Leurs résultats sont encourageants et prouvent que rien n’est définitif, même en Corse.
Il ne tient qu’à nous, peuple de cette île, né ici ou ailleurs, attachés à une identité ouverte, enracinée dans l’histoire et les yeux tournés vers l’avenir, de poursuivre ce labeur de reconquête démocratique des espaces collectifs, dégagés des pressions clientélistes qui nous oppriment et freinent le développement de la Corse et l’épanouissement de ses habitants.
Bastia est une citadelle du passé, son maire, lors du discours d’inauguration du magnifique festival de la BD, a déclaré, comme un cheveu dans la soupe, “l’identité est un mot qui fait peur”, certains organisateurs et auteurs présents étaient pour le moins “étonnés”, nous aussi !
Ma cosa cè, ma cosa cè in ssu paese… En 2011, qui a peur de ce mot ? Vous? Nous?, non bien sur !
Et pour rester dans l’identitaire : Chi ùn manghja lasagne per Pasqua, tuttu l’annu si lagna !
Inseme per Bastia
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