Corsica libera apporte son soutien aux revendications des cheminots de la CFC en grève de la faim.
A l’heure de la fin de la DSP avec la SNCF, la collectivité territoriale doit garantir un service public corse du rail, à travers un établissement public qui en émane.
.C’est la seule garantie pour les Corses que le chemin de fer ne soit pas “le petit train des touristes ” mais un véritable outil de développement et d’aménagement du territoire; Cela passe par un projet ambitieux avec développement des liaisons suburbaines et la réouverture de la ligne de la plaine orientale.
Dès le mois de Mars nos élus ont alerté l’assemblée de Corse de l’impasse que constituerait une nouvelle DSP en l’état actuelle des conditions commerciales et des retards de mise à niveau technique.
En effet, actuellement une subvention annuelle égale à 85 % de son chiffre d’affaire est nécessaire (15 à 18 Millions d’Euros pour 3 Millions de recettes…) au fonctionnement du réseau.
Dans ces conditions, il est inconcevable d’envisager une structure qui ne soit pas à 100% publique
Nous avons préconisé depuis des mois, l’exploitation directe avec la création d’un Etablissement public disposant d’un contrat exclusif d’exploitation de type “inhouse” et adossé à l’office des transports qui est déjà un EPIC.
La consultation juridique diligentée par la CTC à notre demande, a confirmée la validité de cette option.
L’assemblée de Corse doit par délibération transférer ses compétences à l’office des transports qui deviendra ainsi l’exploitant naturel et légitime du réseau ferré Corse à l’égal de ce que la SNCF est pour la France
Durant la phase transitoire la SNCF devra également assumer son rôle de service public et assurer l’appui technique et la formation nécessaire à la nouvelle structure Corse.
Corsica Libara
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