Dès aujourd’hui, et durant près de trois semaines, sept etarras devront répondre de ce double homicide devant la cour d’assises spéciale de Paris, composée de magistrats professionnels.
Parmi eux, les deux derniers chefs d’ETA interpellés en France : Mikel Carrera Sarobe, « Ata », à qui les enquêteurs attribuent le double assassinat, et Garikoitz Aspiazu, « Txeroki », impliqué dans l’affaire selon la police, même s’il ne se trouvait pas sur les lieux du crime. Incarnant la relève issue par la guérilla urbaine (« kale borroka »), ces deux etarras reviennent dans le box des accusés trois semaines après avoir été condamnés à vingt ans de réclusion criminelle pour l’enlèvement et la séquestration d’une famille de vacanciers, fin août 2007, à Messanges (40). (source)
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