“Il n’y pas de racisme anti corse dans le foot, puisque le peuple corse n’existe pas”. Alors que tous les corses s’entre-déchirent pour savoir qui a ‘la plus longue au foot’, ‘qui est le plus corse sur internet’ ou ‘le plus “patriote” en politique’, les français eux, continuent de nous “enfiler profond”.
Que ceux qui doivent donner l’exemple de l’unité Corse commencent et le fassent une bonne fois pour toute, les autres suivront logiquement… non ?
Dans mois de deux mois, nous aurons à commémorer les 21 ans de la catastrophe de Furiani, devant une stèle au 18 noms inscrit dans le marbre. Ce jours là des matchs sont prévus malgré une demande contresignée par plus de 40837 personnes. Si ce n’est pas “bafouée la mémoire” de nos morts, qu’est ce que c’est ? Et si au lieu de s’auto flageller autours de valeurs perdues, nous commencions par nous réunir autours d’une valeur commune au peuple corse , celle du respect de nos morts ?
Turchinu Annerbatu
voilà la position de l’ancien bras droit de Broussard :
« La LFP organise chaque année 800 matches et accueille environ 10 millions de spectateurs. Je suis personnellement responsable de la sécurité sur les terrains, y compris sur un plan pénal. Si un drame survient à Furiani, je serai responsable (…) Au cours d’une réunion au ministère de l’Intérieur, le 30 janvier, les dirigeants de Bastia ont reconnu qu’ils étaient traités par la Ligue de la même manière que les autres clubs. J’ai fait de la lutte contre la violence l’axe principal de ma présidence depuis dix ans. On a réussi à Marseille, à Lyon, à Paris, à Saint-Étienne. Il faut qu’on réussisse en Corse. Je suis confiant. On va y arriver, tente de positiver le patron de la Ligue de Football Professionnel sans toutefois tomber dans l’optimisme béat. Ce qu’il manque ? Premièrement, l’identification des fauteurs de troubles. Il ne faut pas me prendre pour un perdreau de l’année. On sait très bien qu’à Ajaccio et à Bastia il y a entre cinquante et quatre-vingts fauteurs de troubles, dont la seule préoccupation est de créer de la violence. Et bien sûr, les dirigeants les connaissent. Dans tous les clubs du continent, chaque fois qu’il y a un incident, il y a identification avec la vidéo-surveillance et dépôt de plainte. En Corse, tenez-vous bien, depuis plusieurs années, il n’y a jamais eu une plainte, ni une identification d’un hooligan. Moi, je veux des plaintes nominatives. Le deuxième reproche que je fais à mes amis corses, c’est qu’ils empêchent la police de faire son travail. Comment se fait-il que la police ne puisse pas entrer dans le stade de Bastia ? Nous ne sommes pas dans un État de non-droit. Et qu’on ne me parle pas de racisme anti-corse, parce que c’est trop facile. »
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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