De violents heurts ont éclaté hier au second jour du procès des dix membres de l’organisation ETA, entre les accusés et les forces de l’ordre.
Selon un témoin contacté par téléphone, c’est le refus du président de la cour d’assises de Paris d’accéder à certaines revendications matérielles des accusés qui aurait entraîné les échauffourées, hier après-midi, en pleine audience.
Les dix membres de l’organisation qui comparaissent pendant près d’un mois devant la cour ont en effet réclamé à l’ouverture du procès des améliorations quant à la gestion quotidienne des séances : possibilité de manger les sandwichs préparés par leurs proches, amélioration des conditions de transfert, être menotté devant pour les accusés ayant des problèmes de dos et possibilité de s’entretenir avec les proches se rendant au procès.
Hormis cette dernière, le président de la cour d’assises a refusé les trois autres demandes des accusés. Ces derniers ont, en guise de protestation, tourné le dos à la cour, événement qui a provoqué l’ire de l’avocat général et du procureur. S’en est suivie une suspension de séance. Mais à la reprise, dix minutes plus tard, les protestations se sont poursuivies. Selon le témoignage recueilli, l’un des accusés serait tombé dans le box et les événements auraient alors violemment dégénéré. L’audience s’est ensuite poursuivie sans le public et les accusés qui ont tous été expulsés. Aujourd’hui, le procès doit reprendre à 14 heures.
Antton ROUGET
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