Ce 22 janvier le préfet Strodza donnait son opinion sur l’action des flics en Corse sur Alta. Ne pouvant parler des désordres habituels des banlieues françaises encore inconnues chez nous, ne pouvant parler de délinquance financière qui concerne généralement des gens trop bien en cour, il est passé rapidement sur les morts violentes qui effectivement nous placent sinistrement en tête des régions européennes.
Si rapidement que la question de sa crédibilité en tant que préfet responsable de la sécurité n’a pas eu le temps d’être posée. En revanche il a pris les intonations martiales habituelles pour stigmatiser « des attentats d’autant plus inacceptables que toutes les grandes questions sont en débat à l’Assemblée de Corse ».
Si nous comprenons bien ce que dit le représentant de Valls en Corse, quand cela arrange Paris la CTC est une Assemblée de Corse, une sorte de chambre des députés en somme ; mais la plupart du temps, elle n’est qu’une sorte de parlement-croupion, où « l’on peut débattre de tout », étant bien entendu qu’en fin de compte le gouvernement, le conseil d’état ou le Congrès classeront sans suite et que « les grandes questions » passeront à la trappe.
N’est-ce pas ce que nous annoncent les initiés en parlant d’une éventuelle motion consensuelle de nos élus régionaux ? Voilà maintenant quarante ans que les Corses ont l’impression de revoir le même film. De remake en remake, le casting change, mais c’est toujours le même scénario. Et toujours le même préfet pour expliquer l’inexplicable !
Ghjacumu Petru
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