Le directeur central de la Police judiciaire qui avait remis à la Cour ces quatre pages manuscrites photocopiées a témoigné. «Dans quelle galère vous êtes-vous fourré ?», rigole Me Philippe Dehapiot. À la barre, Christian Lothion, directeur central de la police judiciaire (DCPJ) et à ce titre l’un des trois plus hauts policiers français, doit se le demander, tant la défense d’Yvan Colonna lui fait passer un pénible moment à la barre des témoins.
Vendredi, vers 18 h 15, M. Lothion faisait porter à la cour d’assises quatre pages rédigées en langue corse, présentées comme une lettre d’Yvan Colonna à Pierre Alessandri. Sidération. Dans ce courrier daté du 19 décembre 2010 (lire en pdf), l’accusé semble ordonner à son ex-ami proche, condamné à perpétuité pour l’assassinat du préfet Érignac, de le dédouaner de manière convaincante. Samedi, plusieurs avocats du berger de Cargèse attestent que ce dernier est l’auteur du diktat.
Revue de presse, source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/31/01016-20110531ARTFIG00749-pour-la-defense-la-lettre-attribuee-a-colonna-est-un-faux.php
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