Le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) a annoncé par le biais d’un communiqué de presse (publié dans son intégralité sur le JPB) qu’il allait faire de la fin de la dispersion son “premier défi”. Une série d’actions qui débute dès ce samedi par un jeûne dans toutes les prisons françaises et espagnoles est organisée en ce sens.
“Les gouvernements français et espagnol suivent leur politique de toujours […] comme si nous étions toujours dans une situation d’affrontement armé.” Le Collectif des prisonniers politiques basques a fermement dénoncé l’attitude de Paris et Madrid qui “veulent faire du blocage de la politique carcérale un axe […] qui irait à l’encontre du processus de paix”.
Pourtant, considère EPPK, “ils n’ont aucune excuse” politique ou légale pour maintenir la dispersion des prisonniers.
“Notre regroupement au Pays Basque ferait naître de nouvelles conditions et ouvrirait de nouvelles possibilités.” En réclamant des gouvernements qu’ils appliquent leurs propres lois sur le rapprochement, les prisonniers basques voient, au-delà des arguments humanitaires maintes fois exposés, un moyen de consolider le processus de paix : “Ce qui est en jeu n’est pas l’amélioration de notre situation ; […] c’est la validité du processus de paix ouvert.”
Suite du dossier dans le Journal du Pays Basque
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